Messages

Affichage des messages du septembre, 2013

Dans la boîte aux lettres cette semaine !

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Tiens! Le facteur a eu des petites vacances cette semaine! Bah! Tant mieux pour lui, quant à nous, on en a encore à lire! Voici ce qu'il nous a amené cette semaine : Les filles de joie, tome 2 - L'heure bleue , de Lise Antunes Simoes, chez Les Éditeurs Réunis Ça va aller , de Catherine Mavrikakis, à la Bibliothèque Québécoise 1001 films à voir et à revoir - Édition 10e anniversaire , de Steven Jay Schneider, chez Hurtubise

Meurtres, humour noir et absurdités!

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À Rio dans les années 30 sévit un meurtrier en série qui s’attaque aux femmes avec un important surplus de poids. Dès le départ, on connaît le meurtrier. Il s’agit du propriétaire de la plus prestigieuse entreprise de pompes funèbres de la région, Charon Eusébio. C’est un personnage désaxé. Grand, squelettique, privé de nourriture par sa mère obèse, il se venge maintenant sur les « grosses » en les faisant payer par où elles ont péché. Un quatuor de professionnels forme une équipe pour tenter d’élucider les meurtres ; l’inspecteur Noronha à l’humeur taciturne, toujours affublé de son cigare, son assistant, Calixto, un jeune homme intrigant, Diana, une journaliste amatrice de vitesse au volant et Tobias Esteves, un ancien policier portugais qui, après avoir été congédié par le service de police, a quitté le pays pour s’établir à Rio et ouvrir une chaîne de pâtisserie.  La dynamique entre Esteves et Calixto est délicieuse. Ces deux hommes ne peuvent être plus aux antipodes l’un de

Ne ratez pas la deuxième vente d'entrepôt des Éditions La courte échelle

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Il est encore temps de profiter de la vente d'entrepôt de La Courte échelle. C'est une très belle occasion de fournir la bibliothèque de vous petits et la vôtre pour un prix dérisoire.  Des livres neufs et usagés sont vendus à partir de 1 $. Vous trouverez des livres un diverses langues, dont français, anglais, espagnol, italien, mandarin, coréen et arabe. Rendez-vous  à La courte échelle, 160, rue Saint-Viateur Est, bureau 404, Montréal, Québec . Les heures d'ouverture sont, le vendredi 27 septembre de 11 h à 19 h   et le samedi 28 septembre de 10 h à 14 h. Bonne bouquinerie !

Le « roi de la main » rêve de grandeur

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Jean Charbonneau nous présente le Montréal d’après-guerre aussi appelé celui du Red Light . C’est une période très propice à la criminalité et à la débrouillardise hors-norme. Chacun essaie de tirer son épingle du jeu par tous les moyens possibles, ou cherche à noyer sa tristesse dans toutes sortes d’abus. C’est ainsi que Jérôme Ménard, le « roi de la main », s’est construit tout au long de son existence pour enfin être le maître du quartier Saint-Laurent/Saint-Urbain. Il œuvre dans le racket de la protection et s’est bâti une réputation lui permettant d’être à l’abri des gros pontes ayant de vastes territoires. Seulement il désire bien plus. Il veut contrôler tout ce qui touche à « la main », dont la distribution de l’héroïne afin d’assurer l’avenir de son clan. Ce faisant, il va se retrouver confronté au boss de son frère Georges qui ne compte pas laisser partir si facilement ses parts de marché. Écrit à la façon de scènes de cinéma, dynamiques et souvent courtes, l’auteur nous

Les souliers de Mandela : voyage initiatique

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Fleur Fontaine vit une rupture amoureuse qui la met à mal. Être dans la même ville que son ex s’avère si éprouvant qu’elle cherche un moyen de fuir. Elle reçoit alors une lettre qui lui annonce que sa candidature a été retenue pour effectuer un stage en journalisme à l’étranger. C’est l’occasion de fuir la rupture, le deuil, l’effondrement de sa vie. De combler ce besoin d’évasion, de se plonger dans le dépaysement le plus total. Pour faire le point, pour se retrouver, pour devenir adulte. C’est le cœur en compote qu’elle quitte pour l’Afrique du Sud, où elle sera propulsée à des années-lumière de sa zone confort. Quand elle y arrive, elle n’a pas vraiment envie d’y être. Pas plus que nulle part ailleurs. Cependant, le paysage du pays ravagé est syntone avec son état intérieur. Elle se laisse donc flotter, sur le pilote automatique, dans ce malaise si omniprésent qu’il est presque confortable, jusqu’à ce que Thomas, le responsable de stage, la secoue pour la sortir de la torpeur

Une première réussie pour l’opéra Lakmé de Delibes

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Crédit photo : Yves Renaud - Opéra de Montréal Un délice à saveur d’Orient Au XIX e siècle, Nilakantha, un brahmane récalcitrant à la colonisation de son pays par les Anglais implore les dieux de venger son peuple de l’envahisseur.  Alors que le temple secret qu’il occupe dans la jungle est vide, des soldats anglais, Frédéric et Gérald, et leurs compagnes s’y introduisent. Frédéric met le groupe en garde des risques qu’ils courent de se trouver dans le temple de Nilakantha, ce qui convainc le groupe de quitter le temple, hormis pour Gérald, qui s’y cache, curieux de voir Lakmé, la fille du Brahman, dont on dit de sa beauté qu’elle est envoûtante. Lorsqu’ils se voient, Lakmé et Gérald succombent au charme l’un de l’autre, ce qui déplaît à Nilakantha. Celui-ci jure, en plus de venger son peuple de son colonisateur, de donner la mort à l’homme qui a volé le cœur de sa fille. Avec des décors somptueux et des costumes fabuleux, la coproduction de l’Opéra de Montréal et de l’Op