Les bonheurs caducs...

Rosemarie avait un patron bienveillant, un amoureux génial, un appartement, un groupe d’amies du secondaire avec lesquelles elle entretenait des liens serrés. Puis un jour, les choses ont changé. Un à un, les éléments qui constituaient son bonheur s’en sont allés. Presque comme tombent les pièces d’un jeu de domino. Son chum l’a laissé pour sa meilleure amie. Éplorée, elle s’est réfugiée chez son grand frère, éternel adolescent. Lorsque son patron est subitement décédé, il a légué la maison d’édition à son fils, qui n’en a, de prime abord, rien à faire. Vendre était sa première intention, mais il a changé d’idée. Pourquoi ne pas tenter sa chance et faire ce qu’il veut de cette entreprise? L’homme rustre aux goûts éditoriaux douteux délègue les romans de « madames » À Rosemarie, ainsi que tous les dossiers plates. Ça, c’est sans parler de la nouvelle éditrice qu’il a embauchée. Une vraie chipie qui pourrait faire concurrence à Miranda Priestly dans « Le diable s’habille en...