La pureté de la blancheur n'exclut pas le vice

Quel spécimen, cette Andréanne Mars! C’est une jeune femme d’un narcissisme consommé! Elle n’en a que pour elle, les autres ne l’intéressent pas vraiment. Elle est jolie, blonde, s’admire dans les miroirs du centre de conditionnement physique où elle travaille comme entraîneur personnel. Entre l’âge de 19 et 26 ans, elle s’est mariée, et a divorcé, trois fois. Ce n’est pas l’engagement qui l’intéressait tant, mais le fait que ça lui permet de se mettre une belle robe blanche, manger un gâteau blanc, avoir des papillons dans les cheveux. Le comble, c’est que tout le monde l’aime, ses clients, ses amis, ses voisins, les gens qu’elle croise. Tout le monde! Peut-être pas tant pour sa personnalité, quoiqu’elle sait bien se faire courtoise avec les clients, mais plutôt pour l’image qu’elle dégage. Elle possède une espèce d’aura angélique, elle qui est toujours habillée de blanc. D’ailleurs, le duplex qu’elle habite (celui que son troisième mari lui a acheté, ainsi que celui d’à côté) est exc...