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Au-delà du mal

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Ces derniers temps, j'ai lu plusieurs textes sur les tueurs en série. Pas l'un après l'autre, mais là on dirait que je les publie les uns après les autres. C'est un hasard. Je lis d'autre chose, je te rassure! 😋 Thomas Bishop a été interné à l’âge de 10 ans, après avoir assassiné sa mère. Après 15 ans à l’institut psychiatrique, il s’en évade. Ainsi en cavale il laisse libre cours à sa misogynie et devient un tueur en série glaçant, doté d’une redoutable intelligence.   C’est un texte saisissant, fouillé et dense où tous les angles sont explorés. D’abord, l’auteur prend bien le temps de placer les conditions de développement psychique de Bishop et la genèse du meurtrier misogyne qu’il deviendra (notamment que sa mère lui remplissait la tête d’atrocités dès un jeune âge et le battait).    L’auteur démontre comment les individus au pouvoir (politiciens et mafieux) en font de la récupération politique et manipulent l’information pour servir leurs fins. On constate ais

Une exécution

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Prépare ta wish list d'été! Ce titre sort en format poche au Québec le 21 juin Oh que c’était addictif!   L’exécution d’Ansel Packer aura lieu dans 12 heures. Pendant que les grains de sable s’écoulent dans le sablier, le meurtrier passe en revue sa vie. Ses pensées sont accompagnées de celles de trois femmes ayant eu un rôle dans son existence. Sa mère, son ancienne conjointe, puis l’enquêtrice qui a travaillé si fort pour l’écrouer.    J’ai été accrochée dès la première page. Les thrillers psychologiques à portée sociale, c’est totalement ma tasse de thé. Mais je dois t’avertir que cette lecture fut troublante à plusieurs égards ! Bien sûr à cause des crimes commis, mais aussi de l’enfance du meurtrier et des réflexions soulevées.    Ce qu’Ansel a vécu tout petit est atroce. Ces situations ont-elles contribué à en faire l’être exempt d’empathie qu’il est ou quelque chose était-il déjà là, dans son code génétique ? Aurait-il été possible d’éviter qu’il les assassine ?   La partie

J'ai un nom, de Chanel Miller

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Le 18 janvier 2015, Chanel Miller se réveille à l’hôpital. Elle ne sait pas ce qu’elle fait là. Elle apprend qu’elle a été violée lors d’un party d’une fraternité sur le campus de l’université de Stanford la veille. Son agresseur présumé est un nageur promis à un brillant avenir. Bien sûr, il prétendra qu’elle était consentante. Après un éprouvant processus juridique, il est condamné à six mois de prison. Au moment du verdict, Chanel Miller, sous le pseudonyme Emily Doe, lira une déclaration si poignante qui deviendra virale et aura des conséquences sur la loi californienne.   Chanel Miller a une écriture percutante avec laquelle elle décrit les répercussions dans des agressions sexuelles, dans les infimes détails. Les coûts financiers, relationnels, psychologiques. Scalpel à la main, elle décortique également les micro-agressions dont les femmes sont victimes au quotidien, dans la rue, au travail, etc. De même, son texte est une éloquente critique du système judiciaire américain qui,

Je suis la maman du bourreau

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Un scandale éclate pour l’Église catholique. Des gens accusent un prêtre d’agressions sexuelles pédophiles. Madame de Miremont, une aristocrate fervente catholique de 90 ans, en est outrée. Puis elle apprend que le curé visé n’est nul autre que son fils adoré. Elle refuse d’y les faits jusqu’à ce qu’un journaliste lui fournisse des informations qui la font hésiter. Elle entre en contact avec une des victimes de son fils et se rend à l’évidence.    Si ce livre a su trouver son public, malheureusement, je n’en fais pas partie. L’idée de base est très bonne et on ne peut nier qu’il y a là matière à faire un excellent bouquin. Toutefois, plusieurs éléments ont fait en sorte que la rencontre entre cette histoire et moi n’a pas été satisfaisante. Au départ, et c’est un truc très personnel et je ne tiens pas rigueur à l’auteur là-dessus, c’est que la religion est omniprésente dans le roman. Très. Comme c’est une question de croyance ou d’affinités, je suis passée par-dessus l’imposante quanti

Nuit de noces à Ikonos

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En couple avec Richard depuis trois ans, Lottie espère que celui-ci la demande en mariage. Quand il l’invite au restaurant en lui mentionnant qu’il avait quelque chose d’important à lui demander, Lottie s’imagine tout de suite qu’il s’est enfin décidé à lui faire LA grande demande. La pauvre s’est complètement fourvoyée. Contrariée qu’il ne manifeste aucun intérêt pour des épousailles, elle rompt avec lui. Quand Fliss apprend que sa sœur mit fin à sa relation avec Richard, elle anticipe le pire. En période post-rupture, Lottie a l’habitude de faire des « choix malheureux », comme de s’enrôler dans une secte, s’acheter un appart qu’elle n’a pas les moyens de payer. Son inquiétude est d’autant plus forte qu’elle doit partir pour deux semaines à l’étranger, et que Lottie risque de faire des bêtises en son absence. Sa sœur la rassure, elle ne fera rien d’insensé. Cependant, quand Fliss revient de voyage, elle apprend que Lottie a l’intention de se marier. Elle croit que Richard a changé d’

Une course au trésor …

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Cliquez pour acheter Steve Berry nous emporte dans une nouvelle aventure de Cotton Malone. Encore une fois, celui-ci va devoir quitter brutalement sa librairie pour partir dans une croisade pour sauver le monde.  Ce livre mélange à la perfection histoire et temps présent. Durant cette trépidante chevauchée à travers le temps, Steve Berry nous donne une leçon d’histoire sur Napoléon. Bien entendu, il s’agit là d’un roman et tout n’est pas vérité dans les faits historiques cités au cours des pages. Certains sont de pures inventions ou empruntés à d’autres personnes ou événements historiques. Pour justement donner la bonne heure sur les faits réels, Steve a eu la très bonne idée (comme dans chacun de ses livres) de départager ses recherches historiques de la fiction dans un chapitre appelé « Note de l’auteur ». L’histoire est captivante et n’offre que peu de repos au lecteur. Les intrigues principales du livre sont menées de front sans jamais nous perdre. Bien au contraire, avec une