Mensonges sous toutes leurs formes
Par Yannick Ollassa / La Bouquineuse boulimique À travers les différences de statuts sociaux, l'euthanasie, les réseaux de prostitution, la jalousie, l'envie et plusieurs autres sujets d’intérêt général, Bernhard Schlinck explore le mensonge dans les sept nouvelles contenues dans « Mensonges d’été ». Quelle qu’en soit la cause, les personnages sont victimes, qu’ils mentent eux-mêmes ou se fassent berner. Que les duperies soient volontaires, importants, de simples omissions, des cachoteries, bref, ils sont leurrés. En deuxième plan, il y a la relation. Avec autrui et avec soi. Au cœur de ce rapport, il y surgit le doute. Cette incertitude à l’égard des sentiments d’un proche, quant à sa propre capacité de gérer ce qu’il perçoit comme la vérité, ou l’impression que l’autre ne saura pas être à la hauteurérer non plus. Authentique cercle vicieux, cette indécision engendre le mensonge, qui lui, à son tour, accroit l’hésitation. S’ensuit un piège dans lequel on se prend et d’o