Les Verrats

Qui a dit que le 450 était exempt de crime? David, Marco et Samuel, trois adolescents de secondaire 3 qui y résident, sont bien la preuve qu’on peut non seulement s’y ennuyer, mais s’y livrer à des larcins en tout genre. Ces jeunes paumés — que certains diraient de bonnes familles — ont pour loisir la violence, le vol et la consommation de drogue et de porno. Constamment à la recherche de sensations fortes, ils en auront pour leur argent, bien malgré eux. C’est une écriture crue et décapante que celle d’Edouard H. Bond. On jase, là, mais je me demande pourquoi, pourquoi (oui, deux fois pourquoi. Je marque l'intensité du questionnement ;-) !)les gars qui ont une plume urbaine sentent le besoin de parler du péristaltisme de leurs intestins (à plusieurs reprises, une fois on comprendrait) et de nous décrire — OK avec un réalisme génial — le résultat de ce travail? C’est là mon seul bémol, très personnel, bien sûr. Vous pouvez me traiter de coincée, ce n’est pas grave! Oui, c’est nat...