La grâce de Véronique Ovaldé

Un après-midi chaud en Californie, Maria Cristina, auteure qui a connu la gloire avec son premier roman La vilaine sœur , histoire hautement autobiographique qui lui attira un froid avec sa famille, reçoit un appel de sa mère, à qui elle n’a pas parlé depuis 10 ans. Celle-ci la somme de venir chercher Peleete, le fils de la sœur de sa sœur. Malgré tout ce qui s’est passé entre eux, à regret, elle prend le chemin de Lapérouse. C’est que l’enfance de Maria Cristina n’a pas été aisée. Grandir avec une mère bigote, franchissant parfois la limite du délire, n’est pas rose. Encore moins lorsque le père est souvent aux abonnés absents, bien qu’il soit présent physiquement. À tempérament dépressif, il se réfugie parfois plusieurs jours dans son mutisme, laissant le champ libre à sa femme pour faire les choix éducatifs pour leurs deux filles. Avec sa paranoïa poussée, elle a la phobie que le Malin s’empare des enfants, ce qui la pousse à les séquestrer à la maison en dehors des péri...