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Affichage des messages portant l'étiquette Frédéric Beigbeder

Conversations d'un enfant du siècle

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Cet automne, Frédéric Beigbeder nous offre un recueil de conversations. Il y a colligé quelques dialogues, ayant eu lieu entre 1999 et 2014, avec des écrivains qu’il a rencontré, et quelques-uns qu’il aurait aimé rencontrer. Ces derniers sont bien sûr des discussions imaginaires, vous l’aurez deviné. Le but de l’exercice : échanger sur des questions plus ou moins relatives à leurs livres, qui sont des prétextes pour parler de littérature et même de la vie en général, puisque la littérature raconte la vie. Certains échanges sont plus profonds, mais à la Beigbeder, c’est-à-dire qu’il y a intégré un peu de folichonneries. On sait bien que d’une part, c’est plus plaisant de le faire en s’amusant un peu, et d’autre part, Beigbeder n’aime pas trop faire dans le traditionnel sérieux qui entoure généralement ce type de rencontres. Beigbeder voulait également tenter de déceler la méthode de travail des écrivains interviewés et leur façon de l’aborder. Je ne sais pas s’il estime avoir attein...

Club de lecture Châtelaine - Windows on the world de Beigbeder

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Pour lire l'avis des membres du Club de lecture Châtelaine à propos de Windows On The World, de Frédéric Beigbeder, tout juste sortie en format «Poche», c'est ici !

Oona & Salinger … et beaucoup de Beigbeder!

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Beigbeder, Beigbeder, Beigbeder… Soit on est un admirateur ou on ne l’est pas. Moi, je le suis. Ça ne veut pas dire que je partage sa vision, ou plus précisément sa perception des choses. J’avais toutefois très hâte d’entrer dans l’histoire qui relate des faits avérés (et documentés) ainsi que des éléments fictionnels. Ce n’est pas un hasard qu’il ait choisi de parler de Salinger en relatant cette histoire d’un amour malheureux. Pas seulement pour faire différent et aborder un autre aspect de la vie de Salinger. Beigbeder aime les amours malheureuses, c’en est presque obsessif. Je le soupçonne fortement de vouloir croire en l’amour heureux, mais d’avoir si peur d’être blessé qu’il se concentre sur les cœurs brisés pour se convaincre qu’il a raison d’avoir la trouille d’être blessé. Tout débute quand Jerome David Salinger rencontre Oona O’Neill au Stork Club alors qu’il a 22 ans, et Oona, 15 ans. Celle-ci est accompagnée de ses inséparables amis Gloria Vanderbilt et Carol Marcus et Trum...

L'amour dure trois ans

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Par Yannick Ollassa / La Bouquineuse boulimique À l’éternelle question « l’amour heureux et durable existe-t-il? », Marc Marronnier, écrivain en instance de divorce, répond « L’amour dure trois ans ». Sèchement et sans équivoque. Trois ans. Pas plus! À ceux qui lui disent être marié depuis 20 ans, il réplique que le mariage peut durer toute une vie, mais l’amour, lui, non. Proposant le sexe comme baromètre de la vivacité de ce sentiment, il prétend que les trois années d’une relation se déroulent comme suit : la première année est celle de la passion, la deuxième, la survenue de la tendresse et de la complicité, puis la troisième, on ne se parle plus, on se fuit, on ne se supporte plus. Ou encore, comme il le dit plus simplement : « La première année, on achète les meubles, la deuxième année on déplace les meubles, la troisième année on partage les meubles. » Il passe le mariage à tabac, critique l’institution plutôt que le rite, le qualifiant de ...