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Affichage des messages du octobre, 2018

Écrire pour oublier

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Jeanne et Suzor ont formé un couple pendant deux décennies. Puis un soir d’automne, Suzor a quitté Jeanne sans vraiment. Maintenant octogénaire, Jeanne apprend que son grand amour est atteint de la maladie d’Alzheimer. Celle qui a tout tenté pour l’oublier se lance à sa recherche, mais ce ne sera pas une mince tâche. L’homme semble introuvable. Et même si elle le retrouvait, Suzor reconnaîtra-t-il Jeanne avec qui il a vécu 20 ans   ? Saura-t-il lui expliquer pourquoi il est parti subitement   ? Les souvenirs, et surtout l’oubli, sont au cœur de ce nouveau roman. Il y a les souvenirs que l’on veut oublier, mais qui sont inscrits dans notre mémoire au fer rouge et ceux qui s’étiolent quoi que l’on fasse pour s’y accrocher. Pour Jeanne et Suzor, son amour perdu, les premiers sont le froid, la neige et les événements qui se sont produits durant leur séjour en Russie. Ironie du sort ou bonté de la vie, Suzor, qui a tellement souhaité oublier, n’a plus de contrôle sur sa mémoire et n’a aucu

Les papillons de Frédégonde de retour pour notre plaisir!

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On l’attendait depuis deux ans, ce troisième épisode de la vie de Frédégonde Hautcœur   ! C’est donc avec joie que je me suis immergée dans la lecture pour retrouver Frédégonde, qui termine son DEC en cinéma. Toujours follement amoureuse de son beau Christo, Fred déménagera cependant à Montréal pour poursuivre ses études à l’université. Montréal se révélera pleine de défis et Fred et ses papillons devront apprendre à se débrouiller. Dans les précédents tomes, Frédégonde parle à son amie. Cette fois-ci, elle s’adresse à son psy. Son écriture est la même : vive, sarcastique, tout simplement délicieuse   ! Le tout est truculent à souhait et il est impossible de ne pas décrocher de notre vie présente ou de ne pas se retrouver dans les déboires du personnage. Voici un extrait : « 1. DES PROTESTATIONS DE FILLE TEMPORAIREMENT SEXUELLEMENT FRUSTRÉE  J’étais en train de prendre un-deux-douze verres de vin avec ma chum quand y est débarqué chez nous avec la paire de billets. J’étais folle