David Goudreault, l'être à la plume polyvalente ou la vie au-delà de la Bête

credit photo : JF Dupuis Jeudi dernier, je me suis entretenue par téléphone avec David Goudreault que j’avais rencontré la veille lors du lancement montréalais, de La Bête et sa cage . L’événement, chaleureux et sympathique, à l’image de l’auteur, a attiré de nombreuses personnes à L’escalier, rue Ste-Catherine. Au moment de publier cet article, l’auteur a terminé une tournée de six lancements, chose peu commune dans le milieu littéraire. J’ai donc eu la chance de lui parler au milieu de cette vague de lancements et d’entrevues avec les médias. Celui qui décrit avec tant d’acuité l’enfance brisée, la jeunesse piétinée qui a engendré la déviance comme moyen de survie est, on ne s’étonnera pas, travailleur social de formation. Cela se sent, non pas à un ton moralisateur, loin de là, mais à une sensibilité exceptionnelle et à une empathie particulière pour son protagoniste. Pourtant, le métier d’intervenant constituait pour lui un plan « b ». Adolescent, il était boul...