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Affichage des messages du octobre, 2019

Charmée par le bruit du Pekuakami

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Le dernier roman de Michel Jean nous transporte littéralement dans la vie de son aïeule, Almanda Siméon. La jeune femme québécoise caucasienne devient amoureuse de Thomas, un bel Innu. Malgré les réticences de son oncle et de sa tante l’ayant adoptée, elle marie son prétendant et part avec lui pour vivre une existence nomade qui l’appelle si fort. Cette vie n’a rien de facile. Extrêmement exigeante physiquement en raison des longues heures de marche, de portage, du fait que de très nombreux aspects tributaires à la nature, elle ne s’y sent pas moins chez elle. C’est la vie qu’elle a choisi et elle l’embrasse pleinement en dépit de nombreux affrontement avec les éléments. Qu’est-ce que je me suis laissée emportée par cette histoire   ! Si dans les premières pages, je croyais entendre la voix del’auteur, très rapidement, je n’ai entendu que celle D’Almanda. On est plongé dans l’adaptation qu’elle doit faire, ne reculant devant rien pour devenir une membre à part entière de cette famill

David Goudreault vient de se hisser à un tout autre niveau avec «Ta mort à moi»

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Quel roman foisonnant, que le dernier roman de David Goudreault. Bien qu’il soit très différent de la trilogie de la Bête, certains thèmes se recoupent. Notamment ce que Tupac Shakur appelle « Thug life » qui est l’acronyme de « The hate ugive little infants fucks everbody » dont la traduction libre est « la haine que l’on donne aux petits baise tout le monde ».C’était le message de La Bête, et c’est encore présent ici, bien qu’un peu plus dilué. Parsemé qu’il est de référence à la littérature, ce dernier roman qui se double également d’un beau témoignage d’amour de la littérature. Par l’entremise du narrateur, qui ébauche de la biographie de la poétesse maudite Marie-Maude Pranesh-Lopez. Son enfance difficile notamment à cause de sa « laideur », de son père trop occupé à « rédiger » un ouvrage de croissance personnelle, d’un jumeau malade qui a tout l’amour de sa mère, même après sa mort. Sans compter que la jeune fille est particulièrement douée, mais pas du tout stimulée à développ