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La petite-fille, de Bernhard Schlink

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  J’attendais ce roman impatiemment, sans trop avoir d’attentes quant à son histoire. Grand aveu, je n’ai pas lu  Le liseur , son précédent roman ( j’ai par contre vu le film comme plusieurs d’entre nous ), je ne connaissais pas son style d’écriture, or donc, j’ai plongé dans le bouquin un peu les yeux fermés.    Un soir en rentrant de sa librairie, Kaspar trouve Birgit, sa femme, décédée dans la baignoire. Inconsolable, il décide tout de même de ranger la paperasse dans le bureau de la défunte et découvre que celle-ci accouché et donné son enfant en adoption juste avant de quitter l’Allemagne de l’Est pour le rejoindre à l’Ouest. Dans un manuscrit où elle en parle, elle mentionne qu’elle veut trouver sa fille, sans toutefois arriver à trouver le courage de le faire. Désireux de compléter ce dernier souhait de Birgit, Kaspar se met à la recherche de l’enfant. Après quelques démarches, il localise Svenja. Elle est mariée à un ancien néo-nazi. Avec leur fille de 14 ans...

Mensonges sous toutes leurs formes

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Par Yannick Ollassa / La Bouquineuse boulimique À travers les différences de statuts sociaux, l'euthanasie, les réseaux de prostitution, la jalousie, l'envie et plusieurs autres sujets d’intérêt général, Bernhard Schlinck explore le mensonge dans les sept nouvelles contenues dans « Mensonges d’été ». Quelle qu’en soit la cause, les personnages sont victimes, qu’ils mentent eux-mêmes ou se fassent berner. Que les duperies soient volontaires, importants, de simples omissions, des cachoteries, bref, ils sont leurrés. En deuxième plan, il y a la relation. Avec autrui et avec soi. Au cœur de ce rapport, il y surgit le doute. Cette incertitude à l’égard des sentiments d’un proche, quant à sa propre capacité de gérer ce qu’il perçoit comme la vérité, ou l’impression que l’autre ne saura pas être à la hauteurérer non plus. Authentique cercle vicieux, cette indécision engendre le mensonge, qui lui, à son tour, accroit l’hésitation. S’ensuit un piège dans lequel on se prend ...