Une piscine où il ne fait pas bon se baigner

Un roman noir intitulé « la piscine ». De par mon historique culturel, je dois avouer que la première chose qui m’est venue à l’esprit se résume à : « tiens! Un roman noir sur le monde de l’espionnage? » À ma décharge, il faut savoir que la « Piscine » est le surnom du quartier général de la DGSE, le contre-espionnage français, qui bien sûr a changé de nom depuis mon départ. Les sigles ne font qu’un temps puis sont remplacés. Bref, je me suis fourvoyé! « La piscine » est bien un roman noir à n’en pas douter, mais pour le côté OSS-117, pas vraiment. Ainsi, même avant de vraiment me plonger dans le livre, Jonathan Gaudet avait réussi à me déstabiliser. Les quelque 239 pages qui le constituent n’ont certes pas arrangé les choses. L’histoire se déroule aux Mares-Noires, à Bécancour où se trouve la centrale de Gentilly. À cette époque, la ville de Gagnon est détruite à la suite de la fermeture de la mine qui l’a engendrée. Mais, non! Le livre...