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Flint Kill Creek : un recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates

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 Mystérieuses, troublantes, étranges. Trois mots qui décrivent bien les nouvelles Mystérieuses, troublantes, étranges. Trois mots qui décrivent bien les nouvelles contenues dans ce recueil publié chez Philippe Rey, par Joyce Carol Oates.    Les structures changent pour chaque nouvelle. Parfois il y a de très longues phrases, dans certains cas des paragraphes de plus d’une page, puis à d’autres moments le rythme est en saccade. Le ton aussi diffère. Chaque texte est bien distinct.    Si tu connais Joyce Carol Oates, tu sais que les histoires ne se terminent pas bien ou ont des fins ouvertes et ambiguës. Moi, j’adore ça ! Je n’ai jamais été fan de happy endings. Même enfant, je trouvais ça un peu irréaliste.    Celles que j’ai le plus aimées sont : Jour de semaine (l’erreur tragique d’un parent, déchirante), Amie de mon cœur (vengeance planifiée, satisfaisante), Mick & Minn (famille d’accueil maltraitante, abominable), pour ne nommer que ce...

48 indices sur la disparition de ma sœur

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Marguerite (M.) Fulmer est disparue en avril 1991. En 2011, sa sœur, Georgene (G.) revient sur cet événement et ce qui en a découlé sur 20 ans. M. l’aînée, au physique splendide, était une sculptrice et prof à l’université. Georgene (G.), a 6 ans de moins et une apparence qui correspond moins aux standards de beauté. Elle est viscéralement jalouse de M., plutôt misanthrope — elle est cuirassée au possible, elle garde une distance avec les gens — et son attitude la rend profondément antipathique. Puissance mille. Doutant du travail des policiers, qui pensent davantage à un départ volontaire de M., G. va tenter d’élucider ce qui est arrivé à sa sœur.    Ça m’a pris un certain temps à entrer dans l’histoire. J’ai toujours ce temps d’adaptation avec du Joyce Carol Oates. Son style est si idiosyncratique que j’ai besoin d’un moment pour m’immerger dans ses ambiances. Parce que du Oates, c’est souvent un peu abscons, on ne sait pas où elle veut nous mener, c’est le mystère...

Babysitter, de Joyce Carol Oates

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C’était la première fois que je lisais Joyce Carol Oates en anglais et je dois avouer que ça m’a demandé une bonne période d’adaptation en raison du style d’écriture et du niveau de langue. Cependant, d’avoir accès à la version originale plutôt que la traduction a été une expérience intéressante. Babysitter  est un suspense psychologique à la solide construction de personnages, comme tous les romans de l’autrice. Elle prend bien le temps d’installer l’atmosphère glauque et enlise son lecteur dans un malaise qui ne le lâchera pas.    Au cœur des années 1970, en banlieue cossue de Détroit réside Hannah, à l’aube de ses quarante ans, mère de deux jeunes enfants qui s’ennuie dans sa vie et particulièrement dans son couple. Elle rencontrera brièvement Y. K., un homme énigmatique, lors d’un gala caritatif. En mal de sensations fortes, elle amorcera tête baissée une liaison avec lui, sans avoir son vrai nom ni sa profession. Cette relation ne sera pas de tout repos et ...