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Ce que je sais de toi : un premier coup de cœur en 2023!

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C’est l’histoire d’une vie tracée pour soi. D’une rencontre qui chamboule tout. De secrets qui éclatent et brisent. D’un exil qu’on sent obligé.   Dès qu’il est tout-petit, le père de Tarek, un médecin, souhaite fortement qu’il pratique la même profession que lui. Ayant senti qu’il n’y avait pas de place pour ses propres désirs, il a continué dans la voie que sa famille a choisie pour lui. Tout juste marié, il travaille dans la clinique de son père, maintenant décédé. Il a également fondé un dispensaire dans un quartier plus défavorisé où les gens n’ont pas les moyens de se payer ses services. Il y fera une rencontre qui changera la trajectoire de son mariage, de sa vie. Et un jour, tout se brisera. Il se brisera.   Tarek est un personnage émouvant. Beau et bon, il a le souci d’aider les autres, de suivre le chemin tracé. Son quotidien est plutôt monotone et prévisible, mais tout de même confortable. Un événement lui fauchera les jambes et il tentera tant bien que mal de faire...

Le dernier David Mitchell enfin disponible!

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Publié en version originale anglaise en 2016, Slade House , le dernier roman de David Mitchell, vient de paraître en traduction française chez Alto sous le titre Cette maison . Mitchell emporte ses lecteurs dans une histoire d’horreur bien typique. Un roman où le bien et le mal se livrent une lutte constante. On y trouve des gens d’horizons différents qui disparaissent à neuf ans d’intervalle. Une chose les unit, le lieu de leur disparition. Ils ont tous été vus pour la dernière fois dans la ruelle Slade Alley . Chacun d’entre eux avait été invité dans une maison aux allures de manoir, Slade House , dont l’entrée est apparemment située dans la ruelle. On doit entrer sur le majestueux terrain par une petite porte noire que les invités peinent à trouver. Il faut mentionner que cette maison n’est pas visible de la ruelle ni de la rue principale, ce qui semble assez étrange à ceux qui y sont conviés. À travers cinq espaces-temps séparés de neuf ans, soit de 1979 à 2015, on découvre les pe...

Un excellent roman de Deni Ellis Béchard

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  Note : Je crois important de spécifier que j’utiliserai, avec un certain malaise, les dérivés de la famille du mot « race » dans ce texte, bien que la science a démontré que le concept de race ne s’applique pas aux êtres humains. J’en aurais long à dire à ce sujet, mais ce sera sur une autre plateforme. ;-) Voilà qui est dit. C’est avec enthousiasme et grande curiosité que je me suis lancée dans la lecture de Blanc, de Deni Ellis Béchard. Mon père étant né au Congo-Brazzaville, juste de l’autre côté du fleuve de la République démocratique du Congo. Disons que c’était un élément de plus pour stimuler mon intérêt de lecture. Le dernier roman de Deni Ellis Béchard présente le journaliste Deni Béchard qui s’envole pour Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour traquer un mystérieux militant écologiste sans scrupule qui se cache dans une forêt de la RDC. Il planifie rédiger un papier sur l’homme, autour duquel des rumeurs de pédophilie et de corruption circ...

Écrire pour oublier

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Jeanne et Suzor ont formé un couple pendant deux décennies. Puis un soir d’automne, Suzor a quitté Jeanne sans vraiment. Maintenant octogénaire, Jeanne apprend que son grand amour est atteint de la maladie d’Alzheimer. Celle qui a tout tenté pour l’oublier se lance à sa recherche, mais ce ne sera pas une mince tâche. L’homme semble introuvable. Et même si elle le retrouvait, Suzor reconnaîtra-t-il Jeanne avec qui il a vécu 20 ans   ? Saura-t-il lui expliquer pourquoi il est parti subitement   ? Les souvenirs, et surtout l’oubli, sont au cœur de ce nouveau roman. Il y a les souvenirs que l’on veut oublier, mais qui sont inscrits dans notre mémoire au fer rouge et ceux qui s’étiolent quoi que l’on fasse pour s’y accrocher. Pour Jeanne et Suzor, son amour perdu, les premiers sont le froid, la neige et les événements qui se sont produits durant leur séjour en Russie. Ironie du sort ou bonté de la vie, Suzor, qui a tellement souhaité oublier, n’a plus de contrôle sur sa mémoire et n’a ...

Marée montante

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Marée montante est un tout petit roman de 72 pages. Petit, mais pas insignifiant. Un père s’adresse à sa fille, dont on comprend qu’elle s’est noyée dans le fleuve. Il nous raconte sa descente aux enfers à laquelle la mère en est le témoin impuissant. Les passages où il est question de la maman nous font saisir la distance qui se crée entre les deux parents, chacun prit dans son deuil, chacun a sa façon de vivre le deuil. Le protagoniste, emprisonné dans la douleur et son sentiment de culpabilité, cherche sa fille dans tout ce qui contient de l’eau. Cette eau est d’ailleurs omniprésente tout au long du récit. Il l’entend dans sa tête, dans les lieux où il n’y en a pas, ses pleurs n’en sont qu’une autre manifestation. Chaque page contient des relents salins qui nous plongent au cœur de l’océan d’émotions. C’est d’une cruauté de corps à enterrer ou à incinérer. Le deuil en est d’autant plus difficile qu’il reste toujours chez les gens un infime espoir que le pire ne s’est pas produit. L...

Entretiens avec Sorj Chalandon et Larry Tremblay, lauréats des Prix des libraires du Québec

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Avec un peu de retard – que vous me pardonnerez, je l’espère – je vous présente l’article sur le Prix des libraires du Québec. J’ai eu la chance, et l’immense privilège, de m’entretenir avec les auteurs. Catégorie Roman québécois L’Orangeraie de Larry Tremblay, publié aux Éditions Alto, s’est attiré la faveur des libraires. Son auteur remporte également une bourse de 5000 $, remise par le Conseil des arts et des lettres du Québec. L’auteur raconte l’histoire de deux jumeaux de 9 ans, Amed et Aziz, qui vivent dans l’orangeraie familiale. Leur pays, que l’auteur ne nomme jamais, est en guerre et lorsqu’un obus tue leurs grands-parents, leurs vies changeront dramatiquement. L’un des deux sera choisi pour venger les morts. Les parents doivent faire un choix, mais les jumeaux ont fait un pacte. Qui sera vraiment l’enfant qui mourra? Amed ou Aziz? Et qu’adviendra-t-il du survivant? Avec une économie de mots, Larry Tremblay remue le lecteur. Il tourne la lorgnette sur une famille d’un pay...

Et si les chevaliers de l’apocalypse étaient des femmes blondes?

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C’est la question qu’on se pose à la lecture du troisième roman d’Emily Schultz. Carrément! J’ai piqué un tant soit peu votre curiosité? Alors, je vous raconte. Dans la vingtaine, Hazel Hayes, une jeune Torontoise fille de coiffeuse étudie à New York afin de faire des recherches pour son mémoire sur l’esthétologie. Jusque-là, rien de particulier. Elle fait son train-train quotidien, tout en tentant de gérer au mieux une nouvelle inattendue. Elle est enceinte de son directeur de mémoire. Encore là, pas de quoi s’indigner outre mesure. C’est alors qu’une étrange pandémie touche le monde. Un virus s’attaque aux femmes blondes, que leur crinière soit de cette teinte naturellement ou le fruit d’un rendez-vous au salon de coiffure. Les premiers symptômes de la maladie sont des cris, des grimaces, ou encore l’expression de sentiments négatifs. Puis, ces femmes hystériques deviennent violentes et se livrent à des meurtres. Les manifestations de la maladie se multiplient et Hazel est témoin de ...

Dans la boite aux lettres cette semaine!

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Les livraisons de la saison d'hiver ont déjà commencé! Nous avons reçu l'un des romans qui, nous nous le sommes laissés dire, fera parlé de lui durant la saison littéraire d'hiver 2014. On peut pas vous cacher qu'on a hâte d'en compulser les pages pour vous en parler! Bon week-end! Les Blondes , d'Emily Schultz, chez Alto

Les lauréats de la vingtième édition du Prix des libraires du Québec 2013 sont enfin connus !

C’est dans une atmosphère festive au Cabaret Lion d’Or, qu’ont été dévoilées les œuvres primées. Il s’agit, dans la catégorie Roman québécois, d’Éric Dupont pour La fiancée américaine et de Patrick De Witt et Les frères Sisters , dans la catégorie Roman hors Québec. Catégorie roman québécois : Éric Dupont pour La fiancée américaine, publié chez Le Marchand de feuilles Lorsque contacté, l’auteur s’est dit touché par cette marque de distinction. Lorsque je lui ai demandé quelles raisons ont motivé sa décision de faire de son roman épique une seule brique de près de 600 pages, avoue ne pas avoir eu l’intention d’écrire un roman aussi volumineux « mais quand je suis arrivée au passage qui se déroule à Rivière-du-Loup, je me suis rendu compte que j’avais le pied pris dans un engrenage ». «  La fiancée américaine aborde les voyages qu’on entreprend sans avoir voulu les faire. Tout a commencé avec une anecdote que mon père m’a raconté au sujet d’une Gaspésienne qui ...