Vi : le charme opère toujours entre Kim Thùy et ses lecteurs

À Saigon, habite une famille heureuse. Elle compte trois fils et une fille, Vi, la petite dernière. Ses parents lui ont donné un prénom qui signifie « précieuse minuscule microscopique ». Tout le monde est surpris quand la petite se révèle être le contraire, grande, forte, audacieuse. Est-ce pour compenser l’incohérence entre son physique et son nom qu’elle s’efforcera, plus tard, d’être invisible? Kim Thùy nous immerge dans les paysages vietnamiens. De ses mots elle nous berce au rythme de la culture du pays. On en apprend sur ses traditions, sur l’importance de la famille et le lien aux ancêtres ainsi que l’honneur familial qui prend tout son sens quand on sait que l’on porte le passé de nos aïeuls. Quand la guerre éclate, la famille fuit le pays. Le père reste derrière. Vi quitte avec sa mère, ses trois frères. Après un séjour dans un camp de réfugiés en Malaisie et un horrible périple en bateau, ils se retrouvent au Québec, à Limoilou. Malgré les difficultés rencontr...