Si les mots sont des armes, que dire de la bibliothèque?

Après Crimes à la librairie , Richard Migneault nous propose un nouveau recueil d’histoires issues de l’imaginaire de 17 auteurs. Seule contrainte : qu’il y ait un crime à la bibliothèque. Tout comme dans le précédent opus, le défi fut relevé avec brio. Surtout, ce qui est à mon avis le plus important est que ce genre de littérature permet au lecteur de découvrir les différents styles des auteurs et de se plonger avec délectation dans leurs textes. Bien sûr, on y retrouve certains auteurs clés tels Hervé Gagnon, Sylvie-Catherine De Vailly, François Lévesque dont le style d’écriture nous est bien connu et souvent apprécié. Ce qui est agréable de ce recueil, c’est de découvrir un auteur pour lequel le temps a manqué afin de lire un de ses romans, ou d’en découvrir un qui a un style très particulier. En ce qui me concerne, ce fut le cas de Laurent Chabin. Je n’avais pas encore eu le temps de lire un de ses ouvrages. Je le connaissais de réputation, et je dois avouer que j’ai ado...