Un premier roman brutal pour David Goudreault

La mère du narrateur est mère atteinte maladie mentale. On ne sait laquelle, puisque les psychiatres changent de diagnostics et donc de traitement, la plongeant de la roue sans fin des dérèglements biochimiques. Alors qu’elle commet sa énième tentative de suicide ratée, dont son fils, qui a maintenant 7 ans, a toujours été témoin, celui-ci sera placé en centre d’accueil. L’identité de son père est inconnue. S’enchaîneront les séjours brefs et souvent violents en famille d’accueil. Il passera son enfance dans la stabilité, dans la ronde de familles d’accueil pas toujours très accueillante, et de l’incessant changement d’intervenants. Cela, ajouté aux sept années avec sa mère (dont il nie qu’elles aient eu un effet négatif sur sa vie) et à son mécanisme de répondre à la violence par la violence en font un indésirable. À 17 ans, on le place en logement supervisé jusqu’à sa majorité. Toute la hargne qu’il a accumulée contre les gens qui l’ont tenu loin de sa mère explose à ce moment. La ps...