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Qimmik

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Qimmik  nous transporte dans le Grand Nord auprès de la communauté inuit. C’est un roman à double temporalité. D’une part, on est avec Saullu durant les années 60. D’autre part, on suit Ève, une jeune avocate de Montréal qui s’est vue attribuée par son cabinet, la défense d’Uqittuq Ainalik, qui est accusé du meurtre de deux policiers retraités sur la Côte-Nord.   Histoire d’un peuple, mais aussi d’un territoire, immense et splendide,  Qimmik  nous en apprend beaucoup sur ce peuple qu’on connaît très peu. Particulièrement contemplatif à cause de la solitude propre au mode de vie inuit, le roman   nous immerge au cœur de la nature si belle et si redoutable à la fois. Puis il y a ces autres personnages importants, les qimmik (chiens d’attelages) qui sont indispensables à la survie de la nation inuit, nomade qui doit parcourir d’énormes étendues en raison de la recherche de nourriture.    Leitmotiv dans l’œuvre de Jean, se trouvent les conséquences de...

Une quête palpitante dans le Grand Nord

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Dans le Grand Nord canadien, en 1910, on retrouve une tribu d’Inuit frappée par une malédiction : tous les animaux ont disparu et la bande est menacée de famine. Afin de conjurer le mauvais sort, le clan envoie trois jeunes chasseurs, Poutoulik, Markussi et la Apik à Sarila, un lieu magnifique où c’est l’été à longueur d’année, pour demander le pardon de la déesse Sedna. Ils sont accompagnés de Kimi, un lemming adopté par Apik. C’est d’ailleurs lui qui relate leurs mésaventures, car bien sûr, ils seront rudement mis à l’épreuve durant leur périple. La légende de Sarila est une charmante histoire. Marielle Bernard a écrit le roman à partir du scénario du film, bientôt en salle. D’une plume brillante, sensible et vive, elle transmet plusieurs informations sur le mode de vie des Inuits. On y retrouve également les valeurs de solidarité, de courage, de persévérance, d’amour et d'esprit de groupe. Tout est amené sans complaisance. Et que dire des personnages, si attachants qu’on ...