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Bon Salon du livre de Montréal!

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C’est le Salon du livre de Montréal et je n’irai pas. Je pensais que ça me ferait un pincement, sans plus. En fait, ça me dérange beaucoup plus que je ne le croyais. Quand on ne travaille plus pour cause d’invalidité, qu’on a des tonnes de restrictions alimentaires, physiques, etc., il est nécessaire de trouver des plaisirs pour se ressourcer et continuer à être forte face à la maladie. Le Salon du livre a toujours été un moment de pur plaisir pour moi la maniaque de livres... plus beau que Noël, genre. Mais l’accessibilité difficile pour les personnes à mobilité réduite et la fatigabilité de mes jambes font en sorte que je ne peux plus y aller... et ça me peine. On me demande souvent comment je fais pour garder un bon moral malgré la maladie invalidante. Une chose que je fais est de permettre de vivre de la peine, du découragement ou d’autres émotions désagréables. Pendant quelques instants, je les accueille. Les nier ou les refouler ne ferait que leur donner plus de pouvoir. Alors pe...

Place Bonaventure : Que fait-on des personnes à mobilité réduite? Ou «Mon expérience au Salon du livre de Montréal : la visite avortée»

Je suis généralement pas du genre à me plaindre, mais là, la madame est pas contente! C’est que, voyez-vous, j’ai essayé d’aller au Salon du livre de Montréal. Ben en fait, j’ai réussi à y aller… un gros 45 minutes! Si ce n’était du fait que j’ai pu parler avec quelques auteures (Stéphanie Deslauriers, Johanne Seymour et Syvlie-Catherine De Vailly) au stand 146 et un adjacent, on pourrait dire que je n’y suis pas allée. Pis j’ai rien ramené. Pas de livres, j’entends. Juste une énorme colère. Une frustration intense, qui, chaque fois que j’y pense, même trois jours plus tard, n’a rien perdu de sa superbe. Comme certains d’entre vous le savent, je me déplace maintenant avec des béquilles à bras, vous savez, les mêmes qu’utilise le fils de Walter White dans la série  Breaking Bad . Ce qu’il faut savoir, c’est que quand notre mobilité est réduite, avant de se rendre où que ce soit, à l’épicerie, au dépanneur, n’importe où, on estime le chemin à parcourir – c’est tout juste si on n...