La petite-fille, de Bernhard Schlink

J’attendais ce roman impatiemment, sans trop avoir d’attentes quant à son histoire. Grand aveu, je n’ai pas lu Le liseur , son précédent roman ( j’ai par contre vu le film comme plusieurs d’entre nous ), je ne connaissais pas son style d’écriture, or donc, j’ai plongé dans le bouquin un peu les yeux fermés. Un soir en rentrant de sa librairie, Kaspar trouve Birgit, sa femme, décédée dans la baignoire. Inconsolable, il décide tout de même de ranger la paperasse dans le bureau de la défunte et découvre que celle-ci accouché et donné son enfant en adoption juste avant de quitter l’Allemagne de l’Est pour le rejoindre à l’Ouest. Dans un manuscrit où elle en parle, elle mentionne qu’elle veut trouver sa fille, sans toutefois arriver à trouver le courage de le faire. Désireux de compléter ce dernier souhait de Birgit, Kaspar se met à la recherche de l’enfant. Après quelques démarches, il localise Svenja. Elle est mariée à un ancien néo-nazi. Avec leur fille de 14 ans, Sigrun, ils adhèr