Je n'ai personne à qui dire que j'ai peur
Ce roman m’a captivé jusqu’à la fin. Il combine une enquête sur le meurtre de deux jumeaux avec l’introspection de Rachel, qui au cours de sa retraire d’écriture dans le bois explore son passé, ses blessures et son chemin vers la guérison de ses traumatismes. Rachel parviendra-t-elle à se reconstruire et à arrêter de s’autodétruire pendant cette retraite? Ce texte est profondément intime car Véronique Marcotte puise dans ses propres expériences pour donner vie à Rachel, affichant une transparence remarquable. Aussi, elle s’inspire d’un crime récent et mondialement connu pour tisser un suspense psychologique prenant. Sa capacité à fusionner le réel et la fiction, insufflant à son texte une authenticité palpable, est une de ses grandes forces. Son écriture est teintée d’une sincérité presque douloureuse, qui puise son essence dans des expériences personnelles. Cette dimension autofictionnelle enrichit l’œuvre, offrant une profondeur psychologique qui dépasse le simple ...