Messages

Que les masques tombent

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Dès les premières lignes du roman, l’écriture de Sylvie-Catherine de Vailly m’a littéralement captivé. Son style, son utilisation du français et des temps de verbes furent une musique à mes oreilles. Se laisser porter par l’histoire au fil des pages est ainsi chose aisée. Justement, celle-ci se déroule en 1968 dans un petit village du Québec où tout le monde se connaît. Bernadette, âgée de 12 ans, est en convalescence et ne peut sortir de chez ses parents. Elle se lie alors d’amitié avec Augustine, que tout le monde appelle avec affection « la vieille Demoiselle », qui vient la visiter très régulièrement alimentant par le fait même leur passion commune des livres. Mais voilà, du jour au lendemain, cette charmante vieille dame disparaît et ne donne plus aucun signe de vie malgré sa promesse de passer la visiter sans faute. À cela s’ajoutent de mystérieux incendies qui font rage dans le village, dont celui de la demeure de « la vieille Demoiselle ». Il n’en faut pas mo...

Se libérer de l'empreinte du mort

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Quatre femmes et un homme mort. Quatre femmes et le fantôme du père et mari. Augustine, Térésa, Alyssa, Anne et Albert. Pris dans un deuil non résolu de l’amour de sa vie, Albert, un policier, n’a pas su, pas voulu aimer d’autre femme. Pas même ses filles. Son ressentiment face à la vie qui lui a enlevé sa bien-aimée, face à Augustine qui n’était pas sa défunte épouse et à ses filles, même l’aînée issue de cette précédente union, parce qu’elles n’étaient pas celle qu’il a perdue, en a fait un être distant, exigeant et parfois méchant avec les femmes qui ont formé sa nouvelle famille. Menant la maison comme un tirant, il a laissé une empreinte indélébile en chacune d’elles. Augustine, la femme et mère dévouée ne se sent plus bien dans la maison où elle a vécu avec Albert. Tout lui rappelle son mari et les lois internes qu’il avait édictées. Elle étouffe et doit trouver un endroit pour vivre, sachant que ses filles sont réticentes à l’accueillir chez elles. Mais n’importe quoi sera...

Brève : Les finalistes du Prix de poésie Radio-Canada 2014

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Crédit photo : Ici Radio-Canada - Les Prix littéraires Radio-Canada Voici l'identité des finalistes du Prix de poésie Radio-Canada/CBC Poetry Prize. Les cinq finalistes francophones sont : François Guerrette de Montréal (Hochelaga-Maisonneuve) pour Les flammes ne déclarent jamais forfait  Janie Handfield, de Joliette, pour La progression des apprentissages Jonathan Harnois , de Shefford, pour Couvre tes yeux précieux Tibet . Yolande Jimenez de Montpellier, pour Exils cathodiques
 
 Marc-André Moutquin de Montréal ((Villeray), pour L’appétit des astres
 

 Les cinq œuvres poétiques finalistes francophones peuvent être lues sur le site ICI.Radio-Canada.ca /litterature . Du côté anglophone, les cinq finalistes du CBC Poetry Prize sont : David Martin, de Calgary (Alberta) pour Tar swan Basma Kavanagh , de Brandon (Ontario), pour Coda Cynthia Woodman Kerkham , de Victoria (Colombie-Britannique), pour Burnt pot, riverbank, indifferent sky Alessandra Naccarato...

Cette semaine, on oublie un livre quelque part!

Partager l’amour de la lecture, ça passe par bien de moyens. Certains se réunissent pour parler de ce qu’ils ont lu, d’autres tiennent un blogue ( ;-) ), d’autres font la lecture à leur enfant. Cette semaine, on vous invite à laisser un livre quelque part, pour le faire découvrir à un inconnu. Kim Vincent et Julie Patenaude, sont les instigatrices de ce mouvement qui a suscité l’intérêt de 39 700 personnes qui ont signifié sur Facebook leur intention de participer à l’initiative. Pour participer, c’est simple! Apposez un message sur le livre qui explique que le livre est offert dans le cadre du mouvement « Oublie un livre quelque part », et laissez-le sur un banc de part, dans un café, dans le métro ou dans le bus, par exemple. Les organisatrices invitent également les gens à partager leur découverte sur la page de l’événement  ou sur Twitter en publiant une photo du livre avec le mot-clic #Partagelitt. Quelle merveilleuse idée, n’est-ce pas? Pour notre part, Dominiq...

Dans la boîte aux lettres cette semaine!

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Encore une semaine où le facteur avait les bras chargés. Pourquoi cours-tu comme ça? , sous la direction de Marie Josée Turgeon et Michel Jean, Stanké Splendeurs et misères de l'aspirant écrivain , Jean-Baptiste Gendarme, Flammarion Cru , Nerfertari Bélizaire, Leméac La vie sur Mars , Marie-Sissi Labrèche, Leméac Sous les canons de Wolfe escouade 17 - 59 , Viateur Lefrançois, Phoenix Bine, tome 4 - Au royaume des 10 000 mouches noires , Daniel Brouillette, Les malins Port de mer , Luc Mercure, Québec Amérique La peur du loup, tome 1 - Sara , Annie Lemieux-Gaudrault, Libre Expression On ne voyait que le bonheur , Grégoire Delacourt, JC Lattès Mon second livre de contes du Québec , Corinne De Vailly, Benoit Laverdière, Goélette

Écrire le mal, de Claude Champagne

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À la mort de son père, Jean Royer hérite de son agence d’investigation.  Écrivain, bien qu’il n’ait pas écrit une ligne depuis que sa fille a disparu six ans plus tôt, il ne sait que faire de l’entreprise de son père. Ne voyant pas quoi faire avec, il envisage de la vendre. Alors qu’il se rend à l’entreprise pour aviser ses employés, il est entraîné dans une enquête concernant un sanctuaire où se trouvent plusieurs animaux démembrés et éviscérés, cloués sur des arbres. Il se trouve alors pris dans la recherche du coupable qui, de toute évidence, n’est pas très sain d’esprit. C’est ainsi qu’il rencontre Marcel, un ancien policier à la retraite dont le chien fait partie des victimes. Ensemble, ils pisteront le coupable, à leurs risques et périls. En cours d’enquête, ils découvriront que la disparition de la fille de Royer est peut-être liée à cette histoire. Un roman bouleversant qui aborde le mal dans sa plus dérangeante expression. On passe à la fois du côté des victimes et des agr...

La sélection du mois de septembre du Club de lecture Livresquement boulimique

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Chaque mois, nous vous proposerons une lecture et vous invitons à inscrire votre appréciation dans l'espace «commentaire» juste au bas de la page. Vous pourrez également suivre les activités du Club de lecture sur Twitter sous le mot-clic (hashtag)  #ClubLectureLB . Voici le livre du mois de septembre du  Club de lecture Livresquement boulimique !  Écrire le mal , de Claude Champagne , chez les Éditions Druide « Un roman bouleversant qui aborde le mal dans sa plus dérangeante expression. On passe à la fois du côté des victimes et des agresseurs. Les personnages sont complexes et si bien construits, si véridiques que le lecteur est entraîné même malgré lui dans les profondeurs de la souffrance. Le suspense accroche le lecteur et la richesse des personnages ont fait en sorte que que je n'ai su déposé le livre qu'à la toute fin. » - La Bouquineuse boulimique On a hâte d'avoir vos commentaires tout au long du mois! Dites-nous ce qui vous a plu le plus.  Comment...