Que les masques tombent

Dès les premières lignes du roman, l’écriture de Sylvie-Catherine de Vailly m’a littéralement captivé. Son style, son utilisation du français et des temps de verbes furent une musique à mes oreilles. Se laisser porter par l’histoire au fil des pages est ainsi chose aisée. Justement, celle-ci se déroule en 1968 dans un petit village du Québec où tout le monde se connaît. Bernadette, âgée de 12 ans, est en convalescence et ne peut sortir de chez ses parents. Elle se lie alors d’amitié avec Augustine, que tout le monde appelle avec affection « la vieille Demoiselle », qui vient la visiter très régulièrement alimentant par le fait même leur passion commune des livres. Mais voilà, du jour au lendemain, cette charmante vieille dame disparaît et ne donne plus aucun signe de vie malgré sa promesse de passer la visiter sans faute. À cela s’ajoutent de mystérieux incendies qui font rage dans le village, dont celui de la demeure de « la vieille Demoiselle ». Il n’en faut pas mo...