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L’innocence : d’une beauté terrifiante

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Pour une fois, c’est une chronique difficile à écrire. Non pas que le livre soit mauvais, loin de là, mais que dire sans en dévoiler l’intrigue? L’auteur, Brian Deleeuw, a réalisé un ouvrage très bien construit. M’attendant à roman policier, je fus un peu dérouté au début. Mais, l’ambiance sombre, la tension latente et l’envie d’en apprendre toujours plus font en sorte que je suis resté accroché jusqu’à la toute fin. À 6 ans, Luke Nightingale rencontre Daniel. À ce moment, sa vie va basculer. Daniel a un quelque chose d’inquiétant en lui. Il s’emploie à faire le vide autour de Luke se repaissant ainsi de son malheur. Quant à Luke, il vit avec sa mère, Claire, dépressive et directrice des éditions portant son nom. Entre son travail, dans lequel elle se réfugie, et ses crises dépressives, Claire n’a guère le temps de s’occuper de son fils et de son nouvel ami. Douze ans plus tard, rendus à l’université, Luke et Daniel, devenus adultes, vont se retrouver. Une lutte de pouvoir s’instaure e...

Où est passé mon sourire?

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U n bon matin, Olivier se réveille d’humeur maussade. Il n’a envie de rien. Son sourire a disparu. Tout au long de la journée, il le cherche partout. Dans la cour d’école, à la maison dans le salon… il n’est pas là. Puis, son chien veut jouer, lui chatouille les oreilles de sa langue et… voilà! Son sourire est revenu! Le Sourire en fuite enseigne la détermination, la persévérance, la recherche de solutions quand ça ne va pas bien. Quelle que soit la raison de la mauvaise humeur, les tout-petits saisiront qu’il y a de l’espoir de retrouver, sous une forme ou une autre, ce que l’on a perdu. Une leçon importante, qui s'apprend dès les premières années de vie. Le texte simple mais éloquent de Julie Tétreault est agrémenté des belles illustrations de Ninon Pelletier, qui nous a dessiné un Olivier tout en gris, pour démontrer son humeur sombre. Un autre très bel album que je m’empresserai d’offrir à Suzie frisettes! Julie Tétreault s'est battu pendant 30 ans contre l...

Dans la boîte aux lettres cette semaine!

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Ah! Le facteur prend des vacances avant les beaux jours d'été, on dirait! Pour moi l'hiver a été dur...  Il faut aussi dire que cette saison, je n'ai rien demandé au Père Noël (lire éditeurs), puisque j'ai pris du retard sur la saison dernière. Ceci dit, le facteur nous a tout de même livré vendredi le livre de Julie Philippon, alias Mamanbooh. J'ai bien hâte de lire ce qu'elle a à dire sur le sujet. Il est sûr que les réseaux sociaux ont permis à plusieurs personnes, et je m'inclus dans le lot, de briser une certaine forme d'isolement.  À suivre... Bon week-end! Les réseaux sociaux m'ont sauvée , Julie Philippon, Publistar

Printemps des revues - Les lauréats

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La revue JEU , lauréat Conception graphique - Page couverture Mercredi soir dernier, la  Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP) a décerné ses prix d’excellence  dans le cadre du  Printemps des revues. Récompensant la qualité des revues culturelles , l es  Prix d’excellence de la SODEP  sont associés à des bourses allant de 400 $ à 1 000 $, grâce au soutien de l’entreprise EquiSoft. LES LAURÉATS 2015 Prix du journalisme culturel – Article de fond ou reportage Mathieu Bélisle, «  Les grandes explorations. Portrait de la relève littéraire au Québec  »,  L’Inconvénient , n o  56 Prix du journalisme culturel – Portrait ou entrevue Mauricio Segura, «  Le héron, la grenouille et le poisson rouge  »,  L’Inconvénient , n o 56 Prix de critique – Essai, analyse et théorie Mathieu Bélisle, «  L'énigme de l'identité  »,  L’Inconvénient , n o  ...

Jeudi jeunesse : Un album pour les enfants malades

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Ce jeudi, je vous parle d’un album bien spécial. Il aborde la maladie chez les enfants. On souhaiterait ne jamais avoir besoin de ce genre de livre, mais malheureusement, parfois la maladie s’impose à nos tout-petits. Quand elle le fait, on ne sait trop comment présenter cela aux cocos ni comment les aider à comprendre ce qui arrive ou à les préparer mentalement à cette épreuve. Afin d’expliquer ce qui se passe non seulement dans leur corps, mais aussi en regard des traitements qu’ils pourraient recevoir, Jannick Lachapelle leur raconte l’histoire de Charlot, petit bonhomme de 6 ans. Ces temps-ci, il ne va pas bien. Il a un cancer qui s’attaque à son tibia. Il doit donc faire la guerre aux envahisseurs. Charlot détaille à sa façon bien imagée les différentes étapes de sa bataille, qu’il est déterminé à gagner. Un à zéro pour Charlot présente la maladie comme un défi à relever. Le ton est non seulement léger, mais encourageant et motivant. Le recours à l’allégorie permet à l’enfant de v...