Flint Kill Creek : un recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates

 Mystérieuses, troublantes, étranges. Trois mots qui décrivent bien les nouvelles Mystérieuses, troublantes, étranges. Trois mots qui décrivent bien les nouvelles contenues dans ce recueil publié chez Philippe Rey, par Joyce Carol Oates. 

 

Les structures changent pour chaque nouvelle. Parfois il y a de très longues phrases, dans certains cas des paragraphes de plus d’une page, puis à d’autres moments le rythme est en saccade. Le ton aussi diffère. Chaque texte est bien distinct. 

 

Si tu connais Joyce Carol Oates, tu sais que les histoires ne se terminent pas bien ou ont des fins ouvertes et ambiguës. Moi, j’adore ça ! Je n’ai jamais été fan de happy endings. Même enfant, je trouvais ça un peu irréaliste. 

 

Celles que j’ai le plus aimées sont : Jour de semaine (l’erreur tragique d’un parent, déchirante), Amie de mon cœur (vengeance planifiée, satisfaisante), Mick & Minn (famille d’accueil maltraitante, abominable), pour ne nommer que celles-là. Elles tournent autour de la peur, de l’obsession, de la confusion, de la terreur, de la perte, de violence, de la portée d’un choix, entre autres. 

 

Si les dénouements ne sont pas toujours inattendus, la puissance des histoires racontées est une constante. L’émotion intense est souvent au rendez-vous. La frayeur, le malaise, la douleur, la colère, le dégoût. On en prend pour notre grade ! La construction des personnages est infaillible et la manière dont l’autrice met en lumière leurs zones d’ombre est honnête et impressionnante. 

 

Attache ta tuque avec d’la broche, c’est un recueil qui bouleverse !

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