Baignades
Max, Laurence et leur fille de 5 ans, Charlie, prennent des vacances au camping du lac aux Sables. Ils passent un bon moment jusqu’à ce que ça bascule et qu’ils décident de quitter l’endroit à la tombée de la nuit, malgré un orage qui se profile. Puis les choses basculent encore, et encore.
Andrée A. Michaud est la reine québécoise des ambiances angoissantes et oppressives ! On se retrouve encore dans la forêt, un lieu riche que l’autrice aime exploiter à son maximum. On sent les odeurs, on voit l’environnement hostile, bref, on est LÀ avec les protagonistes. Comme dans tous ses romans, quelques personnages sont en proie à une lutte entre la part d’ombre et celle de lumière qui les constituent. D’autres doivent puiser au fond d’eux la force de se sauver.
Toute la première partie est addictive. La petite famille s’en sortira-t-elle ? Sur quoi sont-ils tombés ?
Puis, vient la deuxième partie qui a lieu quatre ans plus tard alors que Laurence va passer la Saint-Jean-Baptiste chez ses parents, comme c’est leur tradition. Honnêtement, j’aurais synthétisé pour ne garder que l’essentiel. Ç’aurait été plus punché. Là, j’ai eu des pertes d’intérêt dans tout le récit de la réunion familiale et des suspicions de la mère. C’était, à mon avis, une surenchère de doute, pis d’inquiétudes, pis de méfiance. C’était redondant.
Les 30 dernières pages sont, selon moi, moyennes. La fin m’a déçue. J’y ai peu cru. J’aurais aimé quelque chose de plus spectaculaire. D’autant plus que toute la narration du rassemblement familial, j’ai trouvé ça moins dynamique et moins original. Dommage. Ça demeure, somme toute, un bien bon roman.
Mais, OMG, la révélation à la page 200 !
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