L'intérêt pour le livre toujours aussi fort
Comme chaque année, Montréal nous présente le plus grand Salon du livre nord-américain. Au moment où le monde de l’édition se cherche entre le classique papier, à mon avis indétrônable, et l’immatériel livre électronique, l’intérêt des lecteurs ne semble pas atteint. En effet, se promener au salon revient à parcourir des allées encombrées de visiteurs qui ont leurs yeux, non pas dans le vague, mais perdu dans l’observation de cette marrée de livre. Cette année, plus de 120 000 personnes ont sillonné les allées à la recherche de leur bonheur.
Au gré des exposants, il est possible de voyager des livres jeunesse aux romans adultes en passant par les guides de voyages. Une catégorie reste, à mon sens, sous représentés : la science. Il existe des éditions pour enfants comme chez Hachette ou Hurtubise, ainsi qui des livres bien plus pointus au stand des presses de l’Université du Québec, mais, globalement, ils ne représentent que très peu d’ouvrages. Pourtant ce ne sont pas les avancées technologiques qui manquent ni les modèles, il suffit de penser à l’astrophysicien Hubert Reeves ou à l’astronaute Chris Hadfield.Ce qui frappe au premier abord est l’affluence qu’il y a un peu partout dans le salon. Le livre reste un instrument prisé tant par les lecteurs que par les auteurs, car il permet la transmission d’idées et de cultures. À cette fin, et pour la première fois, le salon a mis l’accent sur la culture haïtienne, avec Haïti à l’honneur, en présentant de nombreux auteurs réunis sous un même pavillon. Il est ainsi possible de trouver de très bonnes publications qui, sans cela, n’auraient pas été facilement accessibles.
Dominique de Leeuw
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