André Marois nous déplace à Mandreville, un village pommé de Lanaudière, où le seul aspect touristique de l’endroit réside en… rien! Et c’est là le problème. Celui-ci se meurt. Son économie va mal, si bien que la seule station-service/garage éprouve bien des difficultés à garder les portes ouvertes. Puis, un soir, tout bascule. Un voleur de cannabis est retrouvé mort, empalé sur son propre sécateur. L’activité reprend au village pendant quelques jours avant de retomber dans l’oubli. Cette recrudescence de fréquentation, même ponctuelle, va donner l’idée à une âme un peu singulière et mégalomane de commettre un meurtre afin de faire accourir de nouveau les journalistes et curieux… Puis un autre… de sorte que la localité est vite renommée « Meurtreville »! Nous plongeant dans l’esprit du tueur qui évolue « d’accidentel » à « en série » et en utilisant un style d’écriture simple et direct, l’auteur nous offre de passer un bon moment de lecture totalement dépay...