Fragile comme une bombe, de Catherine Lavarenne
Stéphanie, une auteure, est recrutée par une connaissance qui est cheffe d’un parti politique afin de se présenter aux élections. À sa grande surprise, non seulement elle gagne son pari, mais elle est également nommée comme ministre de la Culture. Elle se démène tant bien que mal pour apprendre les mille et une responsabilités qui lui incombent, les exigences qui viennent avec le poste ainsi que les rouages de la machine gouvernementale.
Catherine Lavarenne nous plonge dans le milieu et ainsi donc on en apprend à foison sur les jeux de coulisses de la machine politique et sur les défis particuliers que doivent relever les femmes afin d’y évoluer. L’autrice y aborde les doubles standards qu’on impose aux hommes et aux femmes en postes de pouvoir.
Le personnage de Stéphanie est bien planté et l’on a accès à son monde intérieur. D’une honnêteté sans fard, le roman explore cette impression d’avoir une double vie. Celle au travail, à Québec, et celle avec son conjoint et son fils. On est témoin de la difficile adaptation au rôle de ministre où on l’a catapulté dès ses premiers pas en politique. Toute femme ayant des ambitions professionnelles et des enfants saura se reconnaître dans l’espèce d’écartèlement nécessaire pour atteindre ses objectifs.
À la lecture de la quatrième de couverture, je croyais que la portion sur la vague de dénonciation serait plus importante qu’elle ne l’est dans les faits. Forte de cette impression, j’ai trouvé que c’était un peu longuet avant de la présenter. Soyez donc avisé que le roman est considérablement plus sur la vie politique que sur cet aspect.
Un roman qui traite de la réalité des femmes sous plusieurs angles et qui saura rejoindre (et renseigner) un large public.
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