Où tu seras reine

Au départ, la simplicité de l’écriture fait très roman Young Adult. Puis à la page 44, cet effet s’estompe et le niveau de langue se modifie légèrement.  

 

L’autrice maîtrise l’art du sens du suspense à merveille. Ça m’intriguait tellement que j’ai émis de nombreuses hypothèses au fil de la lecture. D’habitude, j’embarque dans les histoires en me laissant porter. Je ne suis pas du genre à faire enquête. Je me laisse raconter. Mais ici, c’était plus fort que moi d’essayer de trouver comment ça allait se finir, qui avait fait quoi. C’est dire à quel point c’est réussi ! Tout comme le personnage de la mère fait de l’accumulation compulsive, on tourne les pages avec compulsion. Il est très difficile de fermer le livre pour dormir. 

 

Les descriptions sont hyper efficaces. Il ne faut pas être dédaigneux, parce qu’en matière de crade et de dégoûtant, on est servi ! Pas à peu près ! Bon, la présentation du syndrome de Diogène est bien assez claire, bien qu’un peu didactique par moment. Je me suis aussi posé des questions sur les choix de Maud. Mais pourquoi ?!?!

 

À la fin, le dévoilement se fait à grande vitesse, alors que le reste était plutôt lent. Ça m’a donné l’impression qu’on garrochait ça. Cependant, c’est à peine une petite gêne au plaisir de lire. À peine. C’est un bon roman qui te capture, qui te captive et qui te fait décrocher. À savourer goulûment !

 

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