Les Atypiques : un premier tome sous le signe de la tolérance et de l'acceptation

Iago et son ami Pacifique sont d’excellents joueurs de soccer dans l’équipe de leur école de Rivière-aux-moustiques, dont Iago est le gardien de but. Lors des épreuves de qualification pour l’équipe de l’année suivante, il doit faire face à une nouvelle recrue, Clarence. Celle-ci est d’une impressionnante adresse avec le ballon. Quand celle-ci botte le ballon dans la cour de ce qu’ils appellent la maison des fous – une maison d’hébergement pour personnes atteintes de déficience intellectuelle —, ils n’ont d’autre choix que d’aller le récupérer. C’était leur dernier ballon et le match ne peut continuer. Bravant leurs peurs et leurs préjugés envers les habitants du centre, ils grimpent par-dessus la clôture et dans les arbres et partent à sa recherche.

De l’autre côté, ils font connaissance avec des gens de tous âges, de toutes grandeurs et formes, qu’ils trouvent plutôt étranges, mais aucun signe du ballon. Toujours craintifs, ils finissent par obtenir de l’aide pour chercher le ballon et finissent par le retrouver. Iago et Clarence, seuls neurotypiques de ce côté du mur, doivent négocier avec les « atypiques » pour reprendre possession de la balle. En moins de deux, tout ce beau monde se retrouve dans la cour d’école, sur le terrain de soccer… comment cela se passera-t-il? Ont-ils des raisons de craindre ceux qui sont si différents d’eux?

En littérature jeunesse, j’aime bien les bonnes histoires divertissantes, mais j’aime encore plus quand celles-ci ont un aspect éducatif. Dans Les Atypiques, Camille Bouchard démystifie la déficience intellectuelle et enjoint les enfants à être ouverts à la différence. Après tout, ce n’est pas parce que quelqu’un est différent de nous qu’il constitue une menace. Il aborde donc la tolérance et l’ouverture. En plus de cela, on y démontre l’intégration et la manière de tirer parti des forces de chacun. Des idées que toute la société gagnerait à apprendre. ;-)

Le deuxième tome paraitra en février prochain.

Yannick Ollassa / La Bouquineuse boulimique

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