Jeudi Jeunesse : Juliette se rend enfin dans la Ville Lumière

Quand j’ai reçu mon exemplaire de Juliette à Paris, je me suis dit « Voilà “Ze” test »! Si vous me suivez sur Facebook ou sur Twitter, vous savez sûrement que la passion qui me lie à Paris frôle la quasi-obsession – j’exagère à peine! ;-) En fait, Paris, je connais pas mal. Les Français, un peu plus. J’étais donc impatiente de me plonger dans cette nouvelle aventure de Juliette.

En gros, le scénario est semblable aux autres titres de la série : la mère de Juliette doit se rendre à Paris pour rédiger un article, et la jeune femme de 13 ans doit accompagner sa mère durant cette semaine dans la Ville lumière. Elle y fera du magasinage aux Galeries Lafayette, Aux Printemps et Aux Bon marché, bien sûr. Elle se fera des amis, Arthur, Thomas, Nicolas et Gaspard, âgés d’environ 14 et 15 ans avec qui elle vivra toute une aventure encore plus troublante que dans le tome précédent.

À travers tout cela, elle fera la découverte des commerçants parisiens qui se mettent presque automatiquement à parler anglais dès qu’ils réalisent que l’on vient du Québec. Comme ils ne comprennent pas nos accents et nos expressions, c’est plus simple pour eux de changer pour l’anglais (j’ai vécu ça à mon premier séjour, il y a 16 ans!). Elle sera, tout comme moi, déçue par le portrait de Mona Lisa, toute petite peinture cachée derrière son verre de plexiglas. Elle se promènera dans le cimetierre du Père Lachaise (quel lieu merveilleux) que dans le Château et dans les Jardins de
Crédit photo : Yannick Ollassa


Versailles (de toute beauté! Mais mauzusse que c’est long quand tu fais le tour des bassins d’eau dans le parc!). Elle gravira la Tour Eiffel et visitera les catacombes. Elle en aura pour son argent de squelettes!

Je sais que cette série est également publiée en Europe. Cela semble avoir demandé un ajustement pour une meilleure compréhension par les lecteurs européens, car il est écrit en français international. De cela, deux choses découlent : 1) les personnages québécois utilisent des expressions qui sont un peu moins naturelles pour des jeunes de 13 ans (par exemple, Juliette dit qu’elle arrive « pile-poil »), 2) pour leur part, les personnages français utilisent peu de formulations ou d’expression que les jeunes Français utilisent généralement. Le résultat étant qu’on sent peu la différence entre le langage québécois et le français. Ce qui est dommage, car c’est la beauté de la chose quand le Québec et la France se rencontrent.
Jardins de Versailles
(et une bouquineuse boulimique, accessoirement)

C’est toujours agréable de retrouver Juliette et sa maman qui a tendance à l’infantiliser, au grand dam de Jules! C’est d’ailleurs souvent pour prouver qu’elle n’est pas une petite fille qu’elle se retrouve dans le pétrin, sacrée Juliette! Toujours aussi attachante, cette jeune fille!

À la fin, on retrouve les sections traditionnelles Sur les pas de Juliette où l’on retrouve des adresses à visiter, Un peu d’histoire, un Questionnaire et un Carnet de voyage. Tout pour donner aux lectrices l’envie d’aller visiter la Ville lumière!



Yannick Ollassa / La Bouquineuse boulimique

Yannick Ollass

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