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Affichage des messages du mai, 2017

À la recherche du sens perdu

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La chose après laquelle on court le plus… nan, pas l’argent, pas le pouvoir, le bonheur. C’est un peu normal, qui rêve d’être malheureux? À part quelques masochistes, et encore là, puisque ce qui fait qu’il se sentent bien c’est d’être malheureux, ça veut dire que ça fait leur bonheur, non? Bon, d’accord, je simplifie un peu, j’en conviens. Mais vous comprenez ce que je veux dire. Et si le « bonheur », ce sentiment de satisfaction quant à sa vie, passait par le sens qu’on lui donne? D’aussi loin que je me souvienne, j’ai cherché à donner un sens à ma vie. Au-delà des objectifs de carrière, j’ai toujours eu besoin de savoir vers quoi ma vie s’en allait, pour quoi, pour qui je travaillais. Pour moi, la vie, ma vie, ça a toujours été plus que travailler pour payer des comptes ou juste avoir du fun. Le sens que je lui ai donné n’a pas tout le temps été le même. La vie change, on change, tout évolue. Alors on rectifie le tir et on modifie ce qui nous pousse à aller de l’ava...

Le principe du cumshot

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Le cumsho t  c’est la scène de porno en gros plan où l’homme éjacule sur le corps de la femme. L’essai de Lili Boisvert ne parle cependant pas de pornographie. Pourquoi utilise-t-elle cette expression dans le titre? Pour illustrer que l’on réduit la femme a un rôle de passivité sexuelle. Elle est l’objet désiré et non le sujet désirant. En début d’essai, l’auteure nous avertit qu’elle se concentrera sur la sexualité hétérocentrée. Ce sont les stéréotypes de la sexualité et du désir féminin qu’elle veut explorer et pour se faire, elle tourne le projecteur sur la dynamique homme-femme. Dans un langage simple, accessible à tous, elle déboulonne un à un les mythes qui cloisonnent la sexualité dans ce que l’on croit, à tort, des étaux si figés qu’on ne peut les bouger. Elle s’attaque aux théories psychologiques et biologisantes pour nous inviter à sortir des constructions sociales qui nous laissent penser que, par exemple, les fantasmes sont générés par les hormones, par le fait que l’o...

Proust-it!

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Roger Stéphane Blaise présente un recueil d’aphorismes, de petites phrases pastichées à Proust, afin de rendre accessible la pensée du grand auteur. Il les présente sous forme d’antithèses au style parfois un pompeux, mais dont la substance donne à réfléchir. Les phrases écrites pour écouter les mots chanter créent des images précises. À notre époque où tout vas vite et tout doit être court, Les Proust-it sont en fait comme des post-its qui recueillent un peu l’essence de l’esprit de Proust, en format mini, et ils se veulent plus accessibles que l’œuvre de Proust elle-même et, surtout, moins chronophage.   Les amateurs de Proust, de philosophie ou de poésie trouveront sûrement de quoi se mettre sous la dent. Pour vous les procurer :  https://www.lulu.com/shop/view-cart.ep

Tuer la poule

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Katia De Luca est une auteure populaire de comédie romantique. Après un scandale concernant un plagiat, elle court à New York retrouver son chum et tenter de faire carrière là-bas. Ses efforts sont vains et à la suite de sa rupture avec son amoureux, elle se retrouve de nouveau à Montréal, complètement fauchée, sans appart et sans boulot et. Ne voulant affronter les gens et refusant d’afficher sa déconvenue – non, mais, elle a été célèbre, que vont penser les gens! – elle se cloître dans sa chambre miteuse avec un affreux chien baveux aux yeux exorbités, que sa sœur la pratiquement forcée à adopter. Elle a toutes les intentions de se remettre à l’écriture, a même promis un manuscrit à son éditrice pour la fin de l’été, mais elle n’arrive plus à trouver l’inspiration pour écrire. Des visites à la bibliothèque et à la librairie lui confirment qu’elle a été déclassée, ce qui la met dans tous ses états. Pire, une femme qu’elle a connu s’est mise à l’écriture et remporte un franc succès qui...

L'autre Jeanne : trouver la liberté d'être soi

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Encore une fois, il s’agit d’un roman à saveur autofictionnel. On y retrouve Jeanne et sa famille qu’on a connues dans Jeanne chez les autres . On est en 1988 et Jeanne a maintenant 18 ans. Sur un coup de tête, elle décide de prendre un billet aller simple pour Paris, quittant emploi et famille. Ses relations avec cette dernière étant plutôt difficiles, elle court vers l’Europe en quête de liberté. Après avoir passé une bonne partie de son adolescence en centre d’accueil, elle en a une soif incommensurable. Avant de quitter, son roman, Marie chez les autres , a été refusé par une première maison d’édition. Durant son voyage, elle remet en question son talent et son rêve d’être écrivaine. Elle aspirait à ce que celui-ci lui donne un statut et, surtout, le respect de ses sœurs. Elle ne peut pour autant s’empêcher d’écrire et tout au long de son séjour à l’étranger, elle noircit des cahiers. On peut lire des extraits de son journal, puisque le roman est divisé entre ces passages et un nar...

Dans la boîte aux lettres !

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Et voilà! C'est presque la fin de la saison pour nous. Ç'aura passé vite! Voici nos derniers services de presse. La vie quand même un peu compliquée d'Alex Gravel-Côté , Catherine Girard-Audet, Les Malins Pourquoi pars-tu, Alice , Nathalie Roy, Libre Expression

Le prochain Nathalie Roy en librairie le 17 mai prochain

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En mai, c’est le retour des romans de Nathalie Roy. Après avoir relaté des vies de femmes dans la vingtaine et la trentaine, elle nous présente un pan de la vie d’Alice, 43 ans. Parenthèse Tout de go, je dois vous dire que quand on lit et qu’on écrit, il n’est pas rare que l’on tombe sur des romans qui abordent des thématiques avec nos manuscrits et qu'il y ait des similitudes. C’est le cas pour moi cette fois-ci. L’histoire d’Alice est différente de celle du personnage de mon manuscrit amorcé il y a cinq ans et qui dort maintenant sur une tablette après de nombreux refus (justifiés, je dois le dire). Il y a de nombreux points de ressemblance entre elles, parce qu’elles vivent quelque chose de commun. Mais ce n’est pas du tout la même histoire, je tiens à le préciser. Je ne voudrais pas que l’on pense que je sous-entends un plagiat, loin de là. Il est des sujets universels que l’on exprime différemment. Ça, on s’en rend compte quand on lit beaucoup! Chaque histoire est unique. Bref...