Se sortir d'une enfance malheureuse, est-ce possible?
Je le dis tout de go, cette rencontre avec le roman de Rebecca Lighieri a été le lieu d’un réel coup de cœur ! Et je vous prédis qu’il figurera sur les listes des prix littéraires. J’en suis certaine ! J’ai carrément été happée par cette histoire ! Et que dire de cette fin ! Mais, allez, je vais vous en dire plus. En C4 peu de mots : « L’espérance de vie de l’amour, c’est huit ans. Pour la haine, comptez plutôt vingt. La seule chose qui dure toujours, c’est l’enfance, quand elle s’est mal passée. » Difficile d’avoir une idée de ce qui nous attend. Tout de même, je ne sais pas pourquoi, mais j’étais déjà accrochée. Dès les premières lignes, on sait que le père de Karel, le narrateur, est mort. Le jeune homme s’interroge sur l’identité de la personne qui a tué son père. En fait, il trouve plus juste la question suivante : « qui n’a pas tué mon père ? » Ce n’est pas lui. Dès lors, on est entraîné dans l’histoire de Karel, de ...