Messages

Affichage des messages du novembre, 2024

Faces de bœufs

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Un an après  l’été des brasiers , on retrouve Vic Verdier et sa blonde, Jessy Di Filipo.    La police de Montréal souhaite implanter le port de caméras corporelles par ses patrouilleurs.  Companion  est une entreprise qui manufacture des caméras communément appelées  body cams.  Jessy est mandatée pour travailler avec eux pour ce projet-pilote. Dès le début du déploiement, des policiers sont pris sur le fait de comportements inappropriés. De son côté, Vic planche sur une enquête portant sur des œuvres d’art. Rapidement, il découvrira le lien avec des crimes commis dans les années 1970 et qui seraient rattachés à la mafia. Les deux policiers feront face à de bonnes désillusions alors que les rebondissements leur feront réaliser que les choses ne sont pas telles qu’ils le croyaient.   Encore une fois, il est question de vengeance comme forme de justice pour Verdier. C’est un peu contradictoire avec une des bases de sa job. Le travail polic...

L'effondrement

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Autodestruction, alcoolisme, violence et désespoir ont fait partie de la vie du frère aîné d’Édouard Louis. Quand celui-ci décède subitement à 38 ans, Édouard Louis tente de comprendre ce qui est arrivé à son frère. Au-delà de la raison et des conditions de sa mort, il cherche à saisir ce qu’il faisait qu’il était tel qu’il était. En fait, il essaie aussi de définir QUI il était. Au départ, il sait que son père l’a abandonné, que son beau-père l’a humilié et que sa mère ne l’a pas protégé. Mais il tâche de comprendre en détail les mécanismes qui ont contribué à la structure de sa personnalité, aux choix qu’il a faits, aux gestes qu’il a posés et aux paroles qu’il a dites. Louis cherche à savoir qui était son frère et comment il se comportait avec ses amoureuses, lui qui le connaissait comme un être violent.    Les deux avaient une relation complexe. On se souvient que l’auteur a grandi dans un milieu homophobe, et c’est un élément qui séparait les frères. De plus, ils n’é...

Medusa

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Quand Marianne meurt subitement à vingt ans en faisant l’amour avec son copain, alors que celui-ci avait les mains autour de son cou, les vies de ses parents, Vanessa et Marcus, de son frère Liam et de sa meilleure amie Béatrix, volent en éclat. Ils essaient de ramasser les morceaux qui restent pour continuer leur chemin.    Eh bien, c’est dommage, mais je suis totalement passée à côté de cette histoire ! Je ne sais pas si c’est dû au fait que j’étais dans le mauvais état d’esprit ou parce que ce n’était juste pas pour moi. Je n’ai malheureusement pas bien compris la proposition d’Isabelle Sorente. Je m’y suis perdu et j’y ai trouvé beaucoup de distractions et d’irritants.    Dès le départ, il y a une narratrice qui est en quelque sorte spectatrice de ce qui se déroule pour Marianne, son frère et ses parents. Elle est témoin de leurs tentatives de vivre leur deuil. On découvre bientôt que cette narratrice dont on ne connaît pas le nom s’adresse à sa Muse. Et voilà mo...

Brève : Le Roi-Soleil

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Marie-Eve Cotton, qui nous avait donné l'excellent  Pivot en 2017, nous revient cet automne avec Le Roi-Soleil, roman bouleversant qui en dérangera plus d’un.e.   Il y a tellement de choses abordées dans ce roman. Je ne sais que dire. Ben oui, je peux dire que c’est une lecture sidérante, glaçante par moment. J’ai tourné les pages, curieuse de découvrir ce qui avait mené Maude où on la trouve au début de l’histoire.    Juste pour le fun, voici quelques sujets qui sont traités avec justesse par l’autrice :    Þ Filicide ; Þ conditionnement et socialisation sexiste ; Þ regret maternel ; Þ impunité des gens connus, célèbres, puissants ; Þ sort des femmes des Premières Nations ;  Þ sexualité ; Þ pornographie ; Þ système de santé et ses exigences sur le personnel ; Þ et d’autres.     Chose certaine, je te conseille fortement de le lire !

Petite-Ville

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J’ai été résolument accrochée à chaque page, à chaque mot de ce roman dystopique à suspense dans lequel on cherche le meurtrier de Simon James, un journaliste et auteur connu pour ses critiques sociales. Mia, sa sœur adoptive, éprouvée par son décès et le placement de sa propre fille, tente de lever le mystère qu’est l’identité de celui qui l’a assassiné.    Les injustices sociales et l’égalité des individus sont toujours au centre des écrits de Mélikah Abdelmoumen. Ici, d’une langue tranchante, sans compromis et avec des touches de son sarcasme immanquablement délicieux, l’écrivaine dénonce les abus de pouvoir, la cupidité et la corruption. Elle s’attaque notamment aux préjugés, à la stigmatisation, au racisme dont sont victimes les gens à faibles revenus, les laissés pour compte, et toute autre personne non issue de la minorité riche, masculine et blanche. etc. Elle braque aussi les projecteurs sur l’influence des médias et des GAFAM dans les mouvements sociaux et la façon d...

Le Club des enfants perdus

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Que dire sur ce roman ? Je me suis longtemps demandé où l’autrice nous amenait ! La façon dont elle aborde son sujet m’a surprise et m’a plu, ce qui m’a étonné davantage ! 😊   À travers l’histoire de Miranda et de son père Armand , Le Club des enfants perdus  traite de ces individus qui, des très jeunes, n’ont pas le bonheur facile. Ils sont hypersensibles et ne savent pas comment faire face à la société (et même les microsociétés, c’est-à-dire famille, groupe-classe, « ami.e.s », etc.) ni où se positionner dans tous ces univers. Il y est aussi question de parents qui voient bien que leur progéniture a peu d’intérêts, est timide, isolée et a du mal à s’adapter au monde autour de lui. Ces parents qui tentent tant bien que mal d’aider leur enfant à être heureux, ou juste assez bien.   Le roman est divisé en trois parties : on a le point de vue d’Armand ensuite, celui de Miranda, puis à la toute fin on revient à Armand. Il est toujours fascinant d’observer le...

Les deux visages du monde

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Résumé de l'éditeur   « Après quelques années passées à Atlanta, Toya Gardner, une jeune artiste afro-américaine, revient dans la petite ville des montagnes de Caroline du Nord d'où sa famille est originaire. Déterminée à dénoncer l'histoire esclavagiste de la région, elle ne tarde pas à s'y livrer à quelques actions d'éclat, provoquant de violentes tensions dans la communauté. Au même moment, Ernie, un policier du comté, arrête un mystérieux voyageur qui se révèle être un suprémaciste blanc. Celui-ci a en sa possession un carnet dans lequel figurent les noms de notables de la région. Bien décidé à creuser l'affaire, Ernie se heurte à sa hiérarchie. Quelques semaines plus tard, deux crimes viennent endeuiller la région. Chacun va alors devoir faire face à des secrets enfouis depuis trop longtemps, à des mensonges entretenus parfois depuis plusieurs générations.» Le roman de David Joy attire l’attention que le racisme peut être évident et frontal, mais il peut ég...