Faces de bœufs

Un an après l’été des brasiers, on retrouve Vic Verdier et sa blonde, Jessy Di Filipo. 

 

La police de Montréal souhaite implanter le port de caméras corporelles par ses patrouilleurs. Companion est une entreprise qui manufacture des caméras communément appelées body cams. Jessy est mandatée pour travailler avec eux pour ce projet-pilote. Dès le début du déploiement, des policiers sont pris sur le fait de comportements inappropriés. De son côté, Vic planche sur une enquête portant sur des œuvres d’art. Rapidement, il découvrira le lien avec des crimes commis dans les années 1970 et qui seraient rattachés à la mafia. Les deux policiers feront face à de bonnes désillusions alors que les rebondissements leur feront réaliser que les choses ne sont pas telles qu’ils le croyaient.

 

Encore une fois, il est question de vengeance comme forme de justice pour Verdier. C’est un peu contradictoire avec une des bases de sa job. Le travail police est en partie de faire respecter les lois et selon celles-ci, dans des cas graves s’entend, on ne peut se faire « justice soi-même ». Bref, j’ai accroché là-dessus. Mais, mais, mais ! Dans la vie, ça existe des gens de loi qui croient que la vengeance est justice. Par contre, ça les place dans en conflit avec leurs valeurs.  

 

J’ai trouvé cette enquête de Vic Verdier moins enlevante que la précédente. Le rythme un tantinet plus lent, mais dans la cinquantaine de dernières pages, il se décuple. Cependant, on a toujours une bonne dose de revirements, ce qui satisfait le goût des enquêtes complexes. 

 

Il semble y avoir une légère tendance en polar québécois dans le milieu de l’art visuel. Je pense à la trilogie Points de fuite de Martin Michaud. J’avoue que c’est quelque chose qui me plaît.  

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