Charmée par le bruit du Pekuakami
Le dernier roman de Michel Jean nous transporte littéralement dans la vie de son aïeule, Almanda Siméon. La jeune femme québécoise caucasienne devient amoureuse de Thomas, un bel Innu. Malgré les réticences de son oncle et de sa tante l’ayant adoptée, elle marie son prétendant et part avec lui pour vivre une existence nomade qui l’appelle si fort. Cette vie n’a rien de facile. Extrêmement exigeante physiquement en raison des longues heures de marche, de portage, du fait que de très nombreux aspects tributaires à la nature, elle ne s’y sent pas moins chez elle. C’est la vie qu’elle a choisi et elle l’embrasse pleinement en dépit de nombreux affrontement avec les éléments. Qu’est-ce que je me suis laissée emportée par cette histoire ! Si dans les premières pages, je croyais entendre la voix del’auteur, très rapidement, je n’ai entendu que celle D’Almanda. On est plongé dans l’adaptation qu’elle doit faire, ne reculant devant rien pour devenir une membre à part entière de cette famill...