Quand une myriade de violences s'accumulent
Sylvie Meyer a 53 ans et deux fils. L’histoire débute comme tant d’autres. Une relation s’est étiolée. Les individus s’étaient distanciés. Ils ne se voyaient plus. Ils ne se touchaient plus. Il n’y avait de place que pour les responsabilités et les routines qu’elles commandaient. Puis l’un est parti, alors que c’était un peu le tout de l’autre. À son grand étonnement, elle n’a pas senti d’état de choc. Inconsciemment, elle savait que c’était fini. Aucune réaction. Pas de pleurs… rien. Elle a continué et continue toujours comme avant, juste sans lui. Elle continue de se rendre au travail et de s’occuper de ses fils. Comme si rien n’était advenu, sauf qu’une toute petite brèche avait été créée. Son patron, éternellement exigeant, lui lègue la lourde responsabilité d’observer ses collègues, de les surveiller afin de dresser des listes. Les « utiles » d’un côté, les « nuisibles » de l’autre. Parce que ça ne roule pas bien à l’entreprise. Elledoit donc les...