Cochons rôtis

Vic Verdier (nom de plume de Simon-Pierre Pouliot, l’auteur) met en scène dans ce roman son homonyme, agent du SPVM. 

 

Quelques jours après avoir réussi l’examen pour devenir sergent-détective, Mélanie, le corps de l’amoureuse de Vic Verdier est retrouvé calciné dans son véhicule de police. Le patrouilleur, accompagné de sa partenaire Jessie, alias Barbie, entame une enquête afin de trouver le meurtrier.

 

Cochons rôtis est un polar où les détails sont très crédibles. Tant en ce qui a trait au langage des policiers et à leurs interactions. Les dialogues sont solides, réalistes et engageants. La narration est fluide, le rythme haletant est soutenu par des revirements de situations parfois surprenants. Les personnages sont bien développés (j’ai adoré le côté frondeur, sarcastique et edgy de Jessie), l’intrigue bien ficelée et le ton engageant.

 

Verdier (l’auteur) nous propose une mise en abîme, c’est-à-dire ici qu’il y a un roman dans un roman. En effet, le psychologue du Service de police lit en quelque sorte le manuscrit qui décrit ce qu’a vécu Verdier (le patrouilleur), celui-ci se déclarant incapable d’en parler à haute voix. Toutefois, j’ai trouvé que la présence du psy, bien que différente, n’ajoute pas vraiment quelque chose à l’histoire. En tout cas pas suffisamment, à mon avis. 

 

Sinon, en plus d’être un page turner, ce très bon polar québécois pose également une grande question : la vengeance est-elle justice ?

 

Bref, j’ai hâte de lire la prochaine enquête de Verdier, Faces de bœufs !

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