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Affichage des messages du juin, 2020

Un roman tout en délicatesse sur l'aide médicale à mourir

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Pour son nouveau roman, Nathalie Roy nous propose un qui, cette fois, est inspiré de sa vie. Enfin, la grande ligne directrice. Son père, le journaliste Guy Roy, était atteint de fibrose pulmonaire et a décidé à l’automne 2018 de recourir à l’aide médicale à mourir en janvier 2019. Pour le reste, il s’agit bien de fiction. Lili est une avocate qui a racheté les parts de son père dans l’étude qu’avait fondée l’illustre plaideur que fut son paternel. Très proche de son père, Lili ne plaide pas en cour, notamment par peur de ne pas être à la hauteur des attentes de sonner, qu’elle juge très élevées. À l’automne, quand Paul lui apprend qu’il est résolu à demander l’aide médicale à mourir pour janvier, celle-ci est sous le choc. Elle ne croyait pas qu’il en était là, mais il la détrompe. Son état ne cessera de dégénérer et il peine à évoluer dans un quotidien bien simple qui ne lui permet pas de sortir de la maison.  C’est avec beaucoup de délicatesse et de finesse que Nathalie R...

Un excellent premier roman pour Paul Kawczak

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Depuis le début du confinement, l’Association des libraires du Québec diffuse des capsules de prescription littéraire sous le nom de #LireEnCoeur . Plusieurs personnes nous ont suggéré Ténèbre de Paul Kawczak, dont Pénélope Mc Quade. D’emblée, j’ai voulu le lire. Alors là, voici un roman que je n’ai vraiment pas eu de mal à lire   ! Avec le déconfinement qui était amorcé et l’expérience des mois passés, j’ai retrouvé une certaine concentration. Disons que ça aide, mais c’est surtout la qualité du roman qui est en cause. Le premier roman de Paul Kawczak — on ne sent pas du tout que c’est un premier roman, mais alors là, pas du tout   ! — nous amène dans la République démocratique du Congo, anciennement connu sous le nom de Congo belge, puis Zaïre, à la fin du 19esiècle. Le géographe Pierre Claes y est envoyé par le roi Léopold II pour délimiter la frontière nord-ouest du pays. Alors qu’il cherche un assistant personnel pour mener à bien son expédition, on lui réfère Xi Xiao, homme...

Miss Laila..., dépaysant et passionnant!

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J’ai reçu ce roman au début du confinement. Avec l’inquiétude devant la totale incertitude concernant le fameux virus, bien sûr, ma concentration n’était pas maximale. Comme je l’ai mentionné dans mon dernier billet, j’ai eu plus de difficulté à lire depuis le mois d’avril. J’ai commencé plusieurs lectures, certaines jusqu’à la moitié, puis, je ne sais pas pourquoi en particulier, je décrochais de l’histoire. Parmi ceux que j’ai réussi à terminer, il y a Miss Laila armée jusqu’aux dents. J’avais besoin de quelque chose qui me sortirait de ma bulle, je crois. Alors là, j’ai été complètement dépaysée par ce roman dont la sortie a été reportée en raison du confinement. J’avoue qu’en cette période de confinement ponctuée des points de presse à 13 heures chaque jour, ça m’a fait tellement de bien de me retrouver en Inde. D’une part, il y a Akhila, étudiante en médecine, mais aussi blogueuse. Pour sa plateforme, elle questionne les héros de la gauche dans des capsules qui sont en fait ...