Là où on enterre les bêtes
Le jour où le jeune Troy Morris Jr débarque dans le bureau de la détective en affirmant que son chien a tué sa mère, Dixon croit d’abord à une fabulation… mais un cadavre, dit-on, ne ment jamais. Encore moins deux, ou même trois.
Confrontée à la découverte de nouveaux corps mutilés, la détective s’engage alors dans une inquiétante enquête oùchaque jour, hantée par ses démons, elle creuse un peu plus sa tombe. Reste à savoir si Dillon Dixon finira là où on enterre les bêtes.
Un polar coup de poing porté par des personnages issus d’une Amérique déchirée, en proie à la pauvreté, au racisme, à la violence et aux inégalités. »
Là où on enterre les bêtes se distingue par un style d’écriture fluide et captivant, qui permet une lecture rapide et immersive.
La persistance du racisme et la ségrégation mentale sont subtilement illustrées à travers des interactions et des réflexions des personnages.
Le duo d’enquêteur formé de Dillon et Harper est plutôt singulier. Harper a grandi dans une famille raciste associée à un groupe de suprémacistes blancs très connu, tandis que Dillon est une femme ET Afro-Américaine. Roussel tire parti de leurs différences afin de rendre leurs dialogues et actions crédibles et engageants. La relation entre Dillon et Harper est particulièrement marquée par un échange d’insultes humoristiques, ajoutant une dimension légère et divertissante au récit. Bien que parfois on se demande s’il la déteste ou si c’est réellement une blague.
Il s’agit d’un polar où le lecteur connaît dès le début l’identité du meurtrier, ce qui transforme la quête en une exploration des méthodes et des motivations des policiers. Bien que la fin contienne un élément qui m’apparaît invraisemblable en raison du statut d’hôpital le plus moderne de la région, le style d’écriture de l’auteur parvient à maintenir l’intérêt et à renforcer l’effet recherché.
Un fait notable, trois personnages, Dillon Dixon, Belford (le tueur misogyne au micropénis) et Troy junior, ont un HPI (haut potentiel intellectuel). Ces informations ne sont pas anodines, crois-moi !
Le tueur, un homme misogyne
C’est une histoire marquante, portée par des individus d’une nation déchirée, confrontée aux mêmes défis. Son intrigue est bien ficelée, tenant en haleine jusqu’à la fin.
Merci aux éditions Fides pour le service de presse.
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