Une lecture pour aller avec les bulles des Fêtes!

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Par Yannick Ollassa / La Bouquineuse boulimique

Nadia Lakhdari King est l’auteure de plusieurs romans, dont la trilogie Éléonore.
L’an dernier, elle nous avait présenté N’oublie pas mon petit soulier! En voici en quelque sorte la suite, quoi qu’il puisse se lire indépendamment du premier.

Ce récit à cinq voix, soit celles d’Isa, d’Émilie, de Seb, de Charles et de Florence reprend une semaine où nous avions laissé les personnages dans le livre précédent. Cette fois-ci, les fêtes qui seront à l’honneur sont, bien sûr, le réveillon du jour de l’An et la Saint-Valentin, puis Pâques. Ces rassemblements festifs sont toujours propices à des situations de toutes sortes.

Dans la pure tradition de la chick lit, l’histoire tourne autour de jeunes femmes ambitieuses, légèrement orgueilleuses, en quête de perfection dans un ou plusieurs domaines. Alors qu’Émilie était le personnage principal du livre précédent, ici, c’est son amie Isa qui prend un peu plus de place, quoiqu’Émilie ne soit vraiment jamais très loin.

Émilie, toujours très amoureuse de son beau Charles, organise la Fête de fin d’année chez elle. Isa, sa meilleure amie célibataire fraîchement revenue d’un séjour au Mexique, s’y rend en espérant trouver un beau célibataire à embrasser à minuit. La pauvre sera déçue de constater que la majorité des invités sont en couple. Sauf elle, Seb, l’autre meilleur ami d’Émilie qu’Isa n’aime pas beaucoup, Sandrine, sa collègue qui est d’une plastique éblouissante et, oh! Surprise! Un copain d’enfance pour qui Isa en pinçait à l’époque, le séduisant David. Ça commence bien, Isa passe la soirée à parler à David et Seb à Sandrine. Malheureusement, revirement de situation, ces couples de fortune ne termineront pas les festivités ensemble.

Puis, il y a la Saint-Valentin. Ce jour n’est pas seulement la fête des amoureux, mais c’est l’anniversaire d’Émilie et celui de sa rencontre avec Charles. Les deux se retrouvent dans une recherche du plus beau et plus grand cadeau à offrir à l’autre. Mais pas trop gros! Il ne faut pas l’effrayer! Cette quête entraîne des situations loufoques où la surenchère de générosité et d’argent dépensé est absolument phénoménale! Ajoutés à cela des changements et de nouveaux défis dans la vie professionnelle des deux filles, où l’on a droit à des exemples typiques de compétition féminine.

Un rythme soutenu, une plume de qualité, fluide et claire, ainsi que des revirements dont on voit certains venir, font que ce livre se lit en un après-midi. Il est très intéressant d’avoir donné la voix (à la première personne) à deux hommes. C’est un phénomène que l’on retrouve rarement dans ce genre littéraire. La narration à cinq voix est aisée à suivre, ce qui n’est pas un exploit facile à réaliser. Il y a quelques brefs instants où la différence de ton entre les protagonistes n’est pas assez marquée. Toutefois, ce n’est rien de dramatique et n’enlève rien au plaisir de lecture.

Je vois la vie en rose est une comédie romantique pétillante comme un bon champagne. Elle saura plaire aux amatrices du genre. Avec les vacances des Fêtes dans moins d’un mois, ce livre arrive au bon moment. Rien de mieux pour se remettre d’une soirée où les excès ont été nombreux. En plus, en annexe on a un petit cadeau, des recettes de cocktails et de moelleux au chocolat, concoctées spécialement par Fanny Gauthier, copropriétaire d’Atelier & saveurs.

À consommer sans modération !

Je vois la vie en rose
Nadia Lakhdari King
Les Éditions Goélette
Papier : 16,95 $
Numérique : 10,95 $

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