Astérix et Obélix en visite chez les Macs
Après 8 ans d’absence, les irrésistibles Gaulois sont de retour sur les tablettes du monde entier. Traduit en 110 langues et dialectes, l’album des aventures d’Astérix était très attendu. La relève du populaire du Uderzo et Goscinny est assurée par Jean-Yves Ferri, qui signe les textes, et par Didier Conrad, qui illustre ceux-ci.
La bande dessinée faisait l’objet d’attentes élevées. Le résultat est bon, mais peut-être pas à la hauteur de ce que l’on aurait souhaité. Dès la première page, nous avons une surprise : le poissonnier et le forgeron sont d’accord?!? C’est impensable! Tout commence au village enseveli sous la neige. Ne pouvant pratiquer l’un de leurs deux sports favoris, soit la chasse au Romain ou au sanglier, Astérix et Obélix vont chercher des huîtres, mais reviennent avec un Picte congelé. C’est alors que commence la nouvelle aventure de ces personnages hors du commun.
Comme dans tous les albums, les dessins sont réussis et le style propre à Uderzo est retranscrit avec brio par Conrad. Quant au texte, les jeux de mots foisonnent. Les noms Pictes sont colorés : Mac Mini, Mac Abbeh, sans oublier le personnage principal Mac Oloch! Les scènes de bagarre font revivre les « Bonk! » des casques et les « Plaf! » des baffes si chères à Obélix. Et, bien sûr, tout commence dans le village gaulois pour finir au même endroit autour d’un immense banquet.
Ma seule retenue est du côté de l’âme de l’album. En effet, j’ai l’impression d’un manque lorsque je le lis. Peut-être est-ce dû au fait que deux histoires sont mises en parallèle et non imbriquées ce qui nuit au dynamisme de l’aventure. C’est là ce qui me fait dire que le résultat n’est peut-être pas au niveau attendu. Il faut dire que les albums d’Astérix ont bercé ma jeunesse et que, de ce fait, mon sentiment n’est pas totalement objectif.
Dominique de Leeuw
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