Le royaume tremble et avec lui, les fondations de l’Église
Comme si nous avions posé le livre la veille, nous reprenons la tumultueuse aventure d’Anneline Dujardin et de François Morin là où nous les avions laissés à la fin du premier volume. C’est donc en terrain connu et avec les mêmes personnages torturés, mais attachants que nous repartons à l’aventure sur les routes de France. Poursuivis à la fois par le clergé et par les mousquetaires, nos compagnons d’infortune vont aller d’obstacle en obstacle pour ne pas dire voguer de galère en galère. Au milieu de tout cela, ils vont rencontrer des personnages hauts en couleur et tisser de nouvelles amitiés, voire faire preuve de respect là où le terrain est le moins propice.
Hervé Gagnon parvient à nous faire ressentir l’atmosphère de l’époque au travers des décors et des relations entre les protagonistes. L’oppression de l’Église est omniprésente et les inquisiteurs y sont tous puissants et redoutés. Sous l’égide du cardinal Richelieu, la France est soumise à une tyrannie implacable et les bûchers laissent leurs traces aux quatre coins du pays. Les mousquetaires, vouant avant tout une fidélité inébranlable au roi, mettent en exergue ce combat de pouvoir entre Louis XIII, de pouvoir divin, et son premier ministre le cardinal Richelieu. Riche en intrigues, cette période de l’histoire française vient ajouter une touche passionnante au récit.
Ainsi, mêlant contexte historique et imaginaire, le roman nous plonge dans un tourbillon d’aventures, d’action et de sentiments dont il est difficile de décrocher. L’écriture à la fois fluide et dynamique donne du relief au récit. Se lisant avec beaucoup de plaisir, ce second tome vient confirmer la sensation ressentie dans le premier : une réussite, qui, malheureusement, nous laisse sur notre faim... Puisqu’il va falloir attendre impatiemment l’arrivée du troisième opus.
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