La vie après bébé, que de défis!
C’est avec plaisir que l’on retrouve le quatuor de mamans de Bébé boum. Les bébés ont maintenant un an et il est temps pour leurs mères de retourner au travail. Celles-ci affronteront donc le défi de taille qu’est la conciliation travail-famille.
Lili a décidé de se lancer dans le monde du travail autonome et devient photographe professionnelle. Elle estime que cela l’aidera à concilier les nécessités financières et les besoins de Léonard. Cependant, d’avoir un nouveau bébé la prend. C’est bien mieux de le faire pendant qu’elle est en démarrage plutôt que de monter une clientèle pendant deux ans et les laisser en plan pendant un an, pense-t-elle. Arrivera-t-elle à concilier les exigences d’un lancement de carrière, un bébé d’un an et une grossesse? Pour sa part, Thomas, son chum, anticipe les sautes d’humeur de sa blonde, mais accepte de se lancer dans l’aventure.
Jean-François subit une réanostomose afin d’inverser sa vasectomie. Esther et lui sont résolus à avoir un quatrième enfant. Le couple a convenu qu’Esther deviendrait maman à la maison. En attendant, celle-ci commence un nouvel emploi qui demande plus de temps de déplacement. Ce n’est qu’un des bouleversements qui touchera la petite famille habituellement réglée au quart de tour. Esther devra relever des défis de taille.
De son côté, Frédérique, qui n’a pas suivi Simon au Japon, fait face à la monoparentalité. Pas toujours facile pour la femme enflammée qui cumule les amants. Sans compter que l’accro au luxe devra se serrer la ceinture pour être en mesure d’arriver chaque mois. Elle décide de se trouver une façon de faire de l’argent le plus facilement possible. Notre charnelle Fred retrouvera-t-elle l’amour après le départ de Simon?
Quant à Jeannine et Gerry, les parents de jumeaux, rien ne va plus. Gerry est encore ébranlé par ce qu’a fait Jeannine et se sent de plus en plus loin de sa femme des dix dernières années. Jeannine refuse de croire à la fin de son couple, ignorant des messages qui ne mentent pas, et fera tout en son possible pour que leur petite famille reste unie.
Toujours sous le signe de l’amitié, le roman aborde de nombreux sujets : deuil périnatal, rupture amoureuse, conciliation travail-famille et famille-vie amoureuse, coups du sort, et ainsi de suite. L’écriture de Josée Bournival coule de source, hormis pour un tic d’écriture, « tenir pour acquis » et ses diverses conjugaisons qui reviennent souvent. Remarquez que cela a un effet éducatif. À force de répétition, on va peut-être arrêter d’utiliser l’expression fautive « prendre pour acquis ». ;-) Le roman de 500 quelques pages se lit rapidement. L’humour est subtil et délicieux et les personnages attachants. Les lectrices peuvent s’identifier facilement aux personnages qui sont comme vous et moi. Et je précise qu'on n'a pas besoin d'avoir des bébés pour aimer. Mon bébé a bientôt 19 ans, et j'ai beaucoup aimé. Josée Bournival raconte des vies de femmes. La maternité n'en n'est qu'un aspect. Alors, ne boudez pas votre plaisir! ;-)
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