« À Tipton , « la fi lle du pendu » est loin de faire l’unanimité. Seule détective noire de ce coin p erdu du Kansas, Dillon Dixon a échoué à tous les tests de tir, mais sait depuis longtemps où et comment placer le projectile pour mettre fin à son existence. Pas d’homme dans sa vie, sinon un pianiste déchu maintenant chauffeur de taxi. Pas d’ami, à part un collègue descendant d’une lignée sudiste. Pour le reste, faute de mieux, il y a le Hound , unique bar de la ville et dernier havre de sa vie sociale. Le jour où le jeune Troy Morris Jr débarque dans le bureau de la détective en affirmant que son chien a tué sa mère, Dixon croit d’abord à une fabulation… mais un cadavre, dit-on, ne ment jamais. Encore moins deux, ou même trois. Confrontée à la découverte de nouveaux corps mutilés, la détective s’engage alors dans une inquiétante enquête où chaque jour, hantée par ses démons, el...
Coup de cœur de l’année 2024 ! Et tout un hasard, car je n’étais pas au courant de l’existence du bouquin ou de J. P. Chabot. C’est une de mes libraires qui m’en a parlé sur le fly, après une table ronde qu’elle a animée au dernier Salon du livre. Audrey-Ann Bélanger qui est atteinte d’Ataxie de Friedreich. Fauteuil roulant, chien d’assistance, puissantes douleurs. Elle a rencontré J. P. Chabot alors qu’il était son prof de français au Cégep. Après la session, les deux ont lié une amitié autour d’un projet de la jeune femme. Puis est venue à Chabot l’idée d’écrire sur le vécu d’Audrey-Ann, de la qualité de soins, etc. Mais, comme cela n’avançait pas de la manière dont l’auteur le voulait, les deux décident de partir au Costa Rica pour fuir l’hiver et travailler sur le bouquin. Le résultat que l’on a entre les mains est un récit avec des passages de type essai et des petits bouts commentés par Audrey-Ann. Puis, ce qui étonne, mais amène une dimension plus intéres...
Max, Laurence et leur fille de 5 ans, Charlie, prennent des vacances au camping du lac aux Sables. Ils passent un bon moment jusqu’à ce que ça bascule et qu’ils décident de quitter l’endroit à la tombée de la nuit, malgré un orage qui se profile. Puis les choses basculent encore, et encore. Andrée A. Michaud est la reine québécoise des ambiances angoissantes et oppressives ! On se retrouve encore dans la forêt, un lieu riche que l’autrice aime exploiter à son maximum. On sent les odeurs, on voit l’environnement hostile, bref, on est LÀ avec les protagonistes. Comme dans tous ses romans, quelques personnages sont en proie à une lutte entre la part d’ombre et celle de lumière qui les constituent. D’autres doivent puiser au fond d’eux la force de se sauver. Toute la première partie est addictive. La petite famille s’en sortira-t-elle ? Sur quoi sont-ils tombés ? Puis, vient la deuxième partie qui a lieu quatre ans plus tard alors que Laurence va ...
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