Vert comme l'enfer
D’autre part, 30 ans plus tard à Québec, on accompagne Flora. La jeune femme et sa mère ont depuis longtemps une relation complexe, qui a culminé par une dispute lors de leur dernière rencontre, trois semaines avant la mort de cette dernière.
Tout au long du récit, on alterne entre les histoires des deux héroïnes qui cherchent leur chemin. Il y a plusieurs similitudes entre elles, qu’on découvrira peu à peu à travers moult péripéties. Idylles, mystères, trucs lugubres et drames, le tout dans des paysages qu’on a l’impression de toucher, sont autant d’éléments qui nous gardent captivés.
Si je mettais des notes aux livres, j’ajouterais un point boni pour la qualité des dialogues. Particulièrement pour les personnages français. Ils sont très naturels. Souvent quand les Québécois écrivent les Français, c’est surfait, caricatural. Et je tiens à dire que l’inverse est aussi vrai, hein ! Ici, ce n’est pas le cas. J’ai eu l’impression de lire des conversations entre mes proches français et moi. Ça coule, ce n’est pas plaqué ni stéréotypé.
Sans réinventer les codes du genre, Isabelle Grégoire capture notre attention avec ces femmes attachantes à la construction solide pour qui l’on espère que tout se terminera bien, mais honnêtement, on n’en a aucune idée jusqu’à la fin. De plus, elle aborde des sujets de sociétés qui nous touche tous. Une bonne petite lecture intrigante et dépaysante.
Je tiens à remercier Isabelle Grégoire et les Éditions Québec Amérique pour le livre.
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