Dans la lumière de notre ignorance

Marianne Marquis-Gravel signe ici un récit sur son « coup de foudre » pour son amoureux, qui peu de temps après le début de leur relation a reçu un diagnostic de cancer du cerveau. Au départ, je ne savais pas qu’il s’agissait de la conjointe de Simon Roy. Je l’ai réalisé après plusieurs chapitres. 

 

J’ai mis ma lecture en pause après 90 pages, que j’ai lues d’un coup, parce que c’était très troublant et qu’avec tout ce que j’avais lu auparavant, j’avais besoin d’une lecture plus légère. Quand j’ai repris le livre, je l’ai terminée d’une traite. C’était émouvant, mais ça ne m’a pas propulsé dans un état de profonde tristesse. Je le répète souvent, il y a un moment pour chaque lecture et si l’on veut prendre soin de sa santé mentale, il faut porter attention à ce qu’on lit, regarde, écoute et fait. Voilà pour la minute « auto-bienveillance ». 

 

Cela dit, c’est un récit sur la célébration de la vie alors qu’un membre d’un couple reçoit un diagnostic de cancer pour lequel il n’y a que quelques options palliatives. Quand on ne sait pas quand la mort viendra, mais on sait qu’elle se présentera plus tôt que tard. C’est un témoignage sur la force de l’amour qui a uni Simon Roy et Marianne Marquis-Gravel. 

 

Un texte puissant, aux passages poétiques éloquents, écrit avec de justes parts de dévoilement et de pudeur, qui nous appelle à profiter de chaque moment avec nos proches. C’est d’une grande ! Si vous êtes en mesure de gérer émotivement ce type de récit, je vous le recommande chaudement.

 

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