Les détectives du vivant
Recruté de force, sous peine qu’on s’en prenne à sa famille, R. intègre la Société des Détectives du Vivant (SDV). Il s’agit d’une obscure organisation qui, pour stimuler la littérature, provoque à peu près tous les troubles du monde. Car, selon elle, de la douleur provient la littérature. Sa mission est donc d’optimiser la souffrance pour produire des textes de qualité.
Les détectives du vivant est un roman insolite où l’auteur, d’une écriture maîtrisée et certes bien littéraire, entraîne le lecteur dans une aventure étrange. R., au début réfractaire à ses mandats, se ralliera-t-il à la cause de la SDV ? Jusqu’à quel point ?
Une œuvre déroutante, parfois un tantinet opaque, dans laquelle j’ai vraiment embarqué qu’à la moitié. Je crois que je cherchais à comprendre où Rodriguez-Lefebvre allait nous amener. Le postulat de base du roman étant plutôt perturbant. Et j’étais peut-être un peu fatiguée aussi, en début de lecture !
On en ressort avec plusieurs questions, telle était sûrement la volonté de l’auteur. Crée-t-on seulement dans la souffrance ? La « bonne littérature » (c’est pas mon concept, hein, c’est une idée extraite du roman) ne naît-elle que du tourment ? S’il n’y a pas de drame, y a-t-il de la littérature ?
Je vous laisse réfléchir à ça !
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