Le chant des innocents
Voilà un roman qui démarre sur les chapeaux de roues ! La police se présente sur une scène de crime et trouve une adolescente de 13 ans en train d’asséner des coups de couteau à sa victime, un sourire sadique aux lèvres. Les hommes de loi sont tout autant dégoûtés que déroutés. Ils ne sont cependant pas au bout de leur peine, car le scénario continue de se produire et de nouveaux meurtres sont perpétrés par de jeunes adolescents les jours suivants. Qu’est-ce qui est le lien entre ces meurtriers ? Qu’est-ce qui les pousse à agir ? Teresa Brusca demande l’aide de son collègue suspendu Vito Strega afin de faire la lumière sur ces homicides et sauver d’éventuelles futures victimes. Ça se lit hyper rapidement, la majeure partie du texte étant des dialogues. À cela s’ajoutent de très courts chapitres (en moyenne deux pages) et l’on dévore le roman avec plaisir. L’intrigue est captivante, l’écriture efficace, les personnages ont du corps, il n’y a aucune description superflu...